35 Mais ont été mêlés Il décrit le résultat de cette folle humanité; c'est-à-dire qu'ils ont été souillés par les pollutions des nations qu'ils avaient épargnées. S'ils avaient habité exclusivement le pays de Canaan, ils auraient plus facilement conservé le pur culte de Dieu. Attirés par l'influence de tels voisins, il n'est pas étonnant qu'ils aient bientôt dégénéré des pas de leurs pères, car nous sommes plus enclins à suivre l'exemple du mauvais que du bien. Et maintenant, il parle des descendants de ceux qui avaient si souvent provoqué la colère de Dieu dans le désert, et déclare que, comme la même incrédulité, la même rébellion et l'ingratitude régnaient dans la race suivante, ils n'étaient pas meilleurs que leurs pères.

En se mêlant aux païens, ils rejetèrent ouvertement la bonté de cœur distinctive de Dieu, qui les adopta comme ses enfants, à la condition expresse qu'ils soient séparés de ces nations profanes. Par conséquent, en s'associant avec eux sans discernement, ils rendent cette sainte alliance sans effet. Quand il ajoute, qu'ils ont appris leurs travaux, il nous prévient que rien n'est plus dangereux que de s'associer avec des impies; car, étant plus enclin à suivre le vice que la vertu, il ne peut être que, plus nous connaissons la corruption, plus elle se répandra. Dans de telles circonstances, le plus grand soin et la plus grande prudence sont nécessaires, de peur que les méchants, avec lesquels nous entrons en contact, ne nous infectent par leur morale viciée; et particulièrement là où il y a danger de retomber dans l'idolâtrie, à laquelle nous sommes tous naturellement enclins. Quel sera donc l'effet produit sur nous lorsque d'autres nous inciteront à commettre le péché, sinon pour ajouter le péché au péché? (267) Le prophète déclare donc que les Juifs étaient déjà tellement sous la tutelle des païens qu'ils s'abandonnaient à la pratique de leurs rites idolâtres. En employant le mot pour servir, il réfute la méprisable évasion des papistes, qui prétendent ne pas donner aux images le culte qui est dû à Dieu seul, mais seulement une sorte d'adoration honorifique. (268) Mais si l'adoration des images est licite, le prophète n'avait pas de raison suffisante pour condamner sa propre nation pour avoir servi des dieux étrangers. La distinction est donc méprisable, que l'hommage divin doit être rendu à Dieu seul, et qu'une sorte d'adoration honorifique doit être donnée aux images. Il ajoute que ce émis lors de leur renversement, pour que leur attachement obstiné à leurs folies et leur mépris des châtiments de Dieu puissent apparaître plus clairement.

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