Et qu’ils sacrifient Cette clause est soumise à titre d’explication, pour exprimer plus fortement comment Dieu est privé de son dû, si en matière de sacrifice sa providence ne pas être reconnu. Même la nature elle-même enseigne qu'une sorte d'hommage et de révérence est due à Dieu; ceci est reconnu par les païens eux-mêmes, qui n'ont d'autre instructeur que la nature. Nous savons aussi que la pratique d'offrir des sacrifices a été obtenue parmi toutes les nations; et c'est sans doute par l'observance de ce rituel que Dieu entendit conserver dans la famille humaine un certain sens de piété et de religion. Reconnaître la générosité et la bienfaisance de Dieu, est le sacrifice le plus acceptable qui puisse lui être offert; à ce sujet, donc, le prophète entend rappeler l'attention de la part insensible et indifférente des hommes. Je ne nie pas qu'il puisse y avoir aussi une allusion à la loi cérémonielle; mais dans la mesure où dans le monde, les grands sacrifices faisaient partie des exercices religieux, il accuse d'ingratitude ceux qui, après avoir échappé à un péril imminent, oublient de célébrer les louanges de leur Grand Libérateur.

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