Commentaire Biblique de Jean Calvin
Psaume 107:29
29. Il fait de la tempête un calme Un auteur profane, en racontant l'histoire d'un tel un événement, aurait dit, que les vents étaient étouffés et les flots déchaînés se calmaient; mais l'Esprit de Dieu, par ce changement de l'orage en calme, place la providence de Dieu comme présidant tout; signifiant ainsi que ce n'était pas par l'action humaine que cette violente agitation de la mer et du vent, qui menaçait de renverser le cadre du monde, s'était si soudainement calmée. Quand, par conséquent, la mer est agitée et bouillonne dans une fureur terrible, comme si la vague était en lutte avec la vague, d'où vient qu'elle est instantanément calme et paisible, mais que Dieu retient la fureur des flots, dont la prétention était si affreux, et rend le sein des profondeurs aussi lisse qu'un miroir? (286) Après avoir parlé de leur grande terreur, il poursuit en mentionnant leur joie, de sorte que leur ingratitude peut paraître d'autant plus frappante, s'ils oublient leur remarquable délivrance. Car ils ne manquent pas d'un moniteur, ayant été abondamment instruits par la tempête elle-même et par le calme qui s'en est suivi, que leur vie était entre les mains et sous la protection de Dieu. De plus, il les informe qu'il s'agit d'une espèce de gratitude qui mérite non seulement d'être reconnue en privé, ou d'être mentionnée dans la famille, mais qu'elle doit être louée et magnifiée en tous lieux, même dans les grandes assemblées. Il mentionne spécifiquement les anciens, en laissant entendre que plus une personne possède de sagesse et d’expérience, plus elle est capable d’écouter et d’être témoin de, ces louanges.