8 Il vaut mieux faire confiance à Jéhovah Il semble ne dire rien d'autre que ce qui est commun- lieu, étant unanimement admis, que lorsque Dieu et les hommes se comparent, il doit être considéré comme infiniment exalté au-dessus d'eux, et il vaut donc mieux lui faire confiance pour l'aide qu'il a promise à son propre peuple. Tous font cette reconnaissance, et pourtant il n'y en a guère un sur cent qui soit pleinement convaincu que Dieu seul peut lui apporter une aide suffisante. Cet homme a atteint un rang élevé parmi les fidèles, qui, se reposant satisfaits en Dieu, ne cesse de nourrir une vive espérance, même quand il ne trouve aucune aide sur la terre. La comparaison, cependant, est impropre, dans la mesure où nous ne sommes pas autorisés à transférer aux hommes même la plus petite partie de notre confiance, qui doit être placée en Dieu seul. Le sens n'est en aucun cas ambigu; le psalmiste ridiculise les espérances illusoires des hommes par lesquelles ils sont lancés çà et là; et déclare que lorsque le monde leur sourit, ils deviennent orgueilleux et abandonnent Dieu ou le méprisent. Certains sont d'avis que David reproche amèrement à ses ennemis de se tromper en comptant sur la faveur de Saül. Cela me paraît être une vue trop limitée du passage; et je ne doute pas que David se propose ici comme exemple à tous les fidèles; en ce qu'il avait récolté le plein fruit de son espérance, lorsque, dépendant uniquement de Dieu, il avait patiemment supporté la perte de tout secours terrestre. Dans le 9e verset, dans lequel il remplace princes par hommes, il y a une extension de l'idée. «Non seulement ceux qui mettent leur confiance dans des hommes de bas degré agissent sottement, mais aussi ceux qui se confient même aux plus grands potentats; car la confiance qui est mise dans la chair sera enfin maudite, mais la jouissance de la faveur de Dieu convertira même la mort elle-même en vie. "

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