101. J'ai retenu mes pieds de tout chemin maléfique Il laisse entendre qu'il a proclamé la guerre contre tout vice, afin qu'il se consacre entièrement au service de Dieu. De cela, nous tirons la leçon utile, que pour garder la loi de Dieu, nous devons, dès le début, nous méfier de peur que nos pieds ne s'écartent dans des chemins de détour; car avec une nature aussi corrompue que la nôtre, au milieu de tant d'attraits, et avec des esprits si inconstants, nous courons le plus grand danger d'être égarés; oui, c'est un miracle rare si un homme tient sa vie dans la bonne direction, sans se détourner dans un sens ou dans l'autre. Les fidèles ont donc besoin de faire preuve de la plus grande circonspection pour ne pas s'égarer.

Dans le verset suivant, David loue sa propre constance dans l'observation de la loi. Il déclare que depuis qu'il avait appris de Dieu la bonne manière de vivre, il avait suivi la bonne voie. Comme le chemin est si glissant, et nos pieds si faibles, et toute notre disposition si encline à s’égarer après d’innombrables erreurs, aucun petit effort n’est requis de notre part pour éviter de nous écarter des jugements de Dieu. Mais nous devons veiller à la manière d'enseigner à laquelle se réfère le psalmiste; car si tous, sans exception, à qui la parole de Dieu est prêchée, sont enseignés, mais à peine une personne sur dix qu’elle y goûte; oui, à peine un profit sur cent dans la mesure où il est possible, par là, d'aller dans le bon sens jusqu'au bout. Une manière particulière d’enseigner est donc signalée ici - celle qui consiste à attirer à lui son peuple élu. J'ai été amené, comme si le psalmiste l'avait dit, dans la voie du salut, et préservé en lui par l'influence secrète du Saint-Esprit.

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