111. J'ai vos témoignages en héritage pour toujours. Il confirme à nouveau le sentiment, qui ne peut être trop souvent répété, Que la loi de Dieu lui était plus précieuse que tous les plaisirs, richesses et possessions du monde. J'ai dit que ce n'est pas en vain que ces choses se répètent si souvent; car nous voyons avec quelle violence les hommes du monde bouillent pour satisfaire leurs convoitises indisciplinées, de quelles angoisses multipliées ils sont agités, alors qu'ils convoitent sans cesse d'innombrables objets; et, en attendant, à peine un sur cent cherche, à un degré modéré, à appliquer son esprit à l'étude de la loi divine. Le prophète, donc, pour nous exciter par son propre exemple, affirme qu’il prenait tant de plaisir aux témoignages de Dieu qu’il n’estimait rien de plus précieux. C'est seulement l'amour qui nous conduit à donner une valeur à n'importe quel objet; et, par conséquent, il est nécessaire, pour que nous observions la loi divine avec le respect qui lui est dû, que nous commencions par ce plaisir en elle. Ce n’est pas merveilleux, si les témoignages de Dieu transmettent à nos esprits une joie, qui, nous faisant rejeter et mépriser toutes les autres choses, tient nos affections fermement liées à elles . Qu'y a-t-il de plus doux que de nous ouvrir le ciel, afin que nous puissions entrer librement en présence de Dieu, quand, nous adoptant pour être ses enfants, il pardonne nos péchés? Qu'y a-t-il de plus désirable que d'entendre qu'il est si pacifié envers nous, qu'il prend sur lui le soin de notre vie? C’est ce que j’ai jugé bon d’observer brièvement, afin que nous ne trouvions pas étrange que David se réjouisse si grandement de la loi de Dieu. La similitude de l'héritage est fréquente dans les Écritures; et nous appliquons la désignation de héritage à ce que nous tenons dans l'estimation la plus élevée, de sorte que nous nous contentons d'être privés de tout autre chose, à condition de conserver le possession sûre et complète de cette seule chose. En conséquence, le prophète laisse entendre que quelles que soient les bonnes choses qu'il avait obtenues, il les considérait comme fortuites, et que les vérités révélées dans la seule parole de Dieu étaient pour lui un héritage. Sans la Parole Divine, toutes les autres choses étaient à son avis comme rien; afin qu'il pût volontiers laisser aux autres, richesses, honneurs, conforts et plaisirs, pourvu qu'il possédât ce trésor incomparable. Il ne s'agit pas de dire qu'il; méprisait totalement les avantages temporels que Dieu accorde, mais son esprit n'y était pas lié.

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