54. Tes statuts ont été mes chansons. (419) Il répète en différents mots ce qu'il avait précédemment mentionné, à savoir que la loi de Dieu était sa seule ou spéciale toute sa vie. Le chant est une indication de joie. Les saints sont des pèlerins dans ce monde et doivent être considérés comme les enfants de Dieu et les héritiers du ciel, du fait qu’ils sont des voyageurs sur terre. Par la maison de leur pèlerinage, alors, peut être compris leur voyage dans la vie. Une circonstance mérite une attention particulière, que David, pendant son exil de son pays natal, n'a cessé de tirer la consolation, au milieu de toutes ses épreuves, de la loi de Dieu, ou plutôt d'une joie qui s'élevait au-dessus de toute la tristesse que son bannissement lui occasionnait. . C'était un spécimen noble d'une rare vertu, que quand on lui refusa la vue du temple, ne put s'approcher des sacrifices, et fut privé des ordonnances de la religion, il ne s'écarta pourtant jamais de son Dieu. L'expression, la maison de son pèlerinage, est donc employée pour rehausser la conduite de David, qui, une fois banni de son pays, conservait la loi de Dieu profondément gravé dans son cœur, et qui, au milieu de la sévérité de cet exil, qui devait abattre ses esprits, se réjouissait en méditant sur la loi de Dieu.

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