59. J'ai réfléchi à mes méthodes (421) Le montant est que, après que le prophète eut tenu dûment compte de sa manière de vivre, son seul but était alors de suivre l'enseignement de la loi. Dans ces mots, il laisse entendre indirectement que si l'on demande pourquoi les hommes s'égarent et sont misérablement distraits au milieu d'impulsions contradictoires, la raison en est qu'ils se livrent sans réfléchir à la satisfaction de leurs passions. Tout homme regarde très attentivement et applique toute son énergie à tout ce que son inclination peut le conduire, mais tous sont aveugles dans le choix de l'objet qu'ils doivent poursuivre; ou plutôt, comme si leurs yeux étaient scellés, ils sont soit précipités inconsidérément, soit, par insouciance, errent imperceptiblement d'un objet à un autre. Une chose est sûre, c'est qu'il n'y a personne qui considère soigneusement ses voies; et, par conséquent, ce n'est pas sans raison que le prophète nous exhorte, que le commencement d'une vie pieuse consiste en ce que les hommes se réveillent de leur léthargie, examinent leurs voies et, enfin, réfléchissent sagement ce que c'est que de régler convenablement leur conduite. Il nous enseigne ensuite que lorsqu'une personne est vraiment encline à bien encadrer le cours de sa vie, il n'y a rien de mieux pour elle que de suivre la direction que le Seigneur indique. En fait, si les hommes n'étaient pas enthousiastes, ils choisiraient universellement et unanimement Dieu pour être le guide de leur vie.

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