65. Ô Jéhovah! tu as fait du bien à ton serviteur. Certains le comprennent généralement, comme si le prophète protestait que, de quelque manière que Dieu ait traité avec lui, il la prenait en bonne partie, convaincu que cela finirait par aboutir à son bien-être; mais comme il est expressément fait mention de la parole ou de la promesse divine, le prophète, je n'en doute pas, célèbre la fidélité de Dieu en accomplissant la grâce qu'il avait promise. J'ai vraiment fait l'expérience (comme s'il avait dit) que tu es vrai et que tu ne trompes pas tes serviteurs avec des paroles creuses. Une référence particulière est donc faite ici aux promesses de Dieu, car de là tous ses bienfaits nous parviennent, non pas, en effet, à partir de la tête de fontaine d'origine, mais, pour ainsi dire, par des conduits. Bien que sa bonté gratuite soit la seule cause qui le pousse à traiter généreusement avec nous, nous ne pouvons cependant espérer rien de sa main jusqu'à ce qu'il se soit d'abord obligé par sa parole envers nous.

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