71. Cela a été bon pour moi d'être affligé. Il confirme ici le sentiment que nous avons précédemment considéré - qu'il lui était profitable d'être soumis par les châtiments de Dieu, qu'il soit de plus en plus ramené et adouci à l'obéissance. Par ces mots, il avoue qu'il n'était pas exempt de l'obstination perverse dont toute l'humanité est infectée; car, s'il en avait été autrement avec lui, le profit dont il parle, lorsqu'il dit que sa docilité était due à son abaissement, n'aurait été que prétendu; de même qu'aucun de nous ne soumet volontairement son cou à Dieu, jusqu'à ce qu'Il adoucisse notre dureté naturelle par des coups de marteau. Il est bon pour nous de goûter continuellement le fruit qui nous vient des corrections de Dieu, afin qu’ils deviennent doux pour nous; et que, de cette manière, nous, qui sommes si rebelles et capricieux, pouvons souffrir d'être soumis.

Le dernier verset ne nécessite pas non plus d'exposition, car il contient un sentiment très fréquent dans ce psaume, et, en lui-même, suffisamment clair, - Qu'il a préféré la loi de Dieu à toutes les richesses du monde, dont le désir immodéré est si déplorablement enthousiasme la grande majorité de l'humanité. Il ne compare pas la loi de Dieu avec les richesses qu'il possédait lui-même; mais il affirme que c'était plus précieux à ses yeux qu'un vaste héritage.

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