83. Car j'ai été comme une bouteille dans la fumée. (426) La particule כי, ki, traduit pour, pourrait aussi, pas de façon incorrecte, être résolu en adverbe du temps, quand; pour que nous puissions lire le verset en une phrase connexe, donc ’ Quand j’étais comme une bouteille séchée, je n’ai cependant pas oublié votre loi. Le dessein évident du psalmiste est de nous enseigner que, bien qu'il ait été prouvé par de sévères épreuves et blessé au vif, il n'avait pas encore été retiré de la crainte de Dieu. En se comparant à une bouteille ou vessie, il laisse entendre qu'il l'était, pour ainsi dire , desséché par la chaleur continue des adversités. D'où nous apprenons que ce chagrin a dû être intense qui l'a réduit à un tel état de misère et d'émaciation, que comme une bouteille ratatinée, il était presque desséché. Il semble, cependant, qu'il a l'intention de couper du doigt, non seulement la gravité de son affliction, mais aussi sa nature persistante qu'il a été tourmenté, pour ainsi dire, à un feu lent; (427) de même que la fumée qui provient de la chaleur sèche lentement les vessies. Le prophète a connu une longue série de chagrins, qui auraient pu le consumer cent fois, et qui, par leur nature prolongée et persistante, n’avait pas été soutenu par la parole de Dieu. Bref, c'est une véritable preuve de la vraie piété, quand, bien que plongés dans les afflictions les plus profondes, nous cessons pourtant de ne pas nous soumettre à Dieu.

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