2. Maintenant, notre bouche sera remplie de rire. L'adverbe de temps, אז, az, est couramment traduit alors; mais comme les verbes sont au futur, j'ai pensé qu'il ne serait peut-être pas inapproprié de traduire les pneus - grandir si notre bouche sera remplie, et diront-ils maintenant. Si, cependant, nous admettons ce que certains médecins hébreux affirment, que la force de cette particule est de changer le futur en passé, l'adverbe alors sera le mot approprié. La conception du Prophète n'est pas du tout obscure. Il voudrait que les gens se réjouissent de leur retour, pour ne pas enterrer dans l'oubli la grâce de Dieu. Il ne décrit donc pas une réjouissance ordinaire, mais telle qu'elle remplit leur esprit au point de les contraindre à éclater dans l'extravagance du geste et de la voix. En même temps, il laisse entendre qu'il y avait de bonnes raisons pour cette joie, dans laquelle il devint les enfants de Dieu de se livrer, à cause de leur retour dans leur propre pays. Comme il n'y avait à cette époque rien de plus misérable que de vivre en captivité, dans laquelle ils étaient en quelque sorte dépossédés de l'héritage que Dieu leur avait promis; il n'y avait donc rien qui aurait dû leur être plus désirable que d'être restauré. Leur retour dans leur propre pays ayant donc été une preuve de leur adoption renouvelée par Dieu, il n'est pas surprenant de trouver le Prophète affirmant que leur bouche était remplie de rire et leur langue d'exultation. Avec une joie similaire, il nous devient aujourd'hui d'exulter lorsque Dieu rassemble son Église et c'est une preuve incontestable que nous avons le cœur d'acier, si sa misérable dispersion ne produit pas dans nos esprits chagrin et lamentation. Le Prophète va plus loin, déclarant que ce miracle a été vu même par les aveugles; car en cet âge du monde, comme on le sait, les païens erraient dans les ténèbres comme des aveugles, aucune connaissance de Dieu n'ayant brillé sur eux; et pourtant la puissance et l’opération de Dieu étaient si visibles dans cet événement qu’elles ont éclaté en la reconnaissance ouverte que Dieu avait fait de grandes choses pour son peuple. L’indifférence des Juifs était alors d'autant plus honteuse à être prise en compte, s'ils ne célébraient pas librement et bruyamment la grâce de Dieu, qui avait acquis tant de renommée parmi les incroyants. La forme de discours employée doit également être marquée, qui exprime avec force l'idée destinée à être transmise, que la puissance puissante de Dieu dans cette délivrance était connue des Gentils. Dans le verset suivant, le Prophète répète en sa propre personne et en celle de l'Église les paroles prononcées par les païens dans le dernier membre du verset précédent. Faisons au moins, comme s'il l'avait dit, une confession correspondant à celle que Dieu a extorquée aux païens incrédules. Quand il ajoute qu'ils étaient heureux, il y a une antithèse implicite entre cette joie fraîche et la longue douleur persistante dont ils ont été affligés pendant leur captivité, déclare-t-il expressément cette joie leur fut rendue, pour leur permettre de mieux estimer l'état lugubre dont ils étaient sortis.

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