7. Faire monter les nuages ​​ Le psalmiste aborde un ou deux détails, dans l'illustration du point que rien ne se fait de lui-même, mais par la main et le conseil de Dieu. Nos compréhensions ne peuvent comprendre une millième partie des œuvres de Dieu, et ce ne sont que quelques exemples qu’il avance pour être considérés comme preuve de la doctrine d’une providence divine qu’il venait d’annoncer. Il parle de les nuages ​​montant des extrémités de la terre; car les vapeurs qui sortent de la terre forment des nuages, lorsqu'elles s'accumulent plus densément ensemble. Maintenant, qui penserait que les vapeurs que nous voyons monter vers le haut assombriraient bientôt le ciel et se présenteraient au-dessus de nos têtes? Cela prouve de façon frappante la puissance de Dieu, que ces vapeurs minces, qui s'échappent du sol:, doivent former un corps sur-répandant toute l'atmosphère. Le psalmiste le mentionne comme une autre circonstance appelant à notre émerveillement, que les éclairs sont mélangés avec la pluie, des choses tout à fait opposées dans leur nature les unes des autres. La coutume ne nous a-t-elle pas fait connaître le spectacle, nous prononcerions ce mélange de feu et d'eau comme un phénomène tout à fait incroyable. (162) On peut en dire autant des phénomènes des vents. Des causes naturelles peuvent leur être attribuées, et les philosophes les ont signalées; mais les vents, avec leurs divers courants, sont une œuvre merveilleuse de Dieu. Il ne se contente pas d'affirmer la puissance de Dieu, soit-il observé, dans le sens où les philosophes eux-mêmes l'accordent, mais il soutient qu'aucune goutte de pluie ne tombe du ciel sans une commission divine ou une dispense à cet effet. Tous admettent volontiers que Dieu est l'auteur de la pluie, du tonnerre et du vent, dans la mesure où il a établi à l'origine cet ordre de choses dans la nature; mais le psalmiste va plus loin que cela, soutenant que lorsqu'il pleut, cela n'est pas effectué par un instinct aveugle de la nature, mais est la conséquence du décret de Dieu, qui se plaît à un moment à assombrir le ciel de nuages, et à un autre pour l'égayer à nouveau de soleil.

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