Commentaire Biblique de Jean Calvin
Psaume 136:13
13. Qui a divisé la mer Rouge J'ai déjà (Psaume 106:7) ont parlé du mot סוף, suph, et n'ont donc pas hésité à le rendre la mer Rouge Le psalmiste parle de divisions au pluriel, ce qui a conduit certains auteurs juifs à conjecture qu'il doit y avoir eu plus d'un passage - un exemple de leur insignifiance solennelle dans des tirs dont ils ne savent rien, et de leur méthode pour corrompre entièrement les Écritures avec leurs vaines fantaisies. «Nous pouvons bien rire de ces sottises, mais nous devons les tenir en même temps dans la détestation; car il ne fait aucun doute que les écrivains rabbiniques y ont été conduits par le diable, comme une manière astucieuse de discréditer les Écritures. Moïse affirme clairement et explicitement que les tas d'eaux se dressaient des deux côtés, d'où nous en déduisons que l'espace entre les deux était un et indivis. (176) Mais comme les gens passaient en troupes, et non pas un à un, le chemin étant si large qu'il admettait leur passage librement hommes et femmes, avec leurs familles et leur bétail, le psalmiste mentionne très correctement divisions, en référence aux personnes qui sont passées, cette circonstance ne renforçant pas un peu la miséricorde de Dieu, qu'ils voyaient se dessécher de grandes profondeurs ou des canaux, de sorte qu'ils n'eurent aucune difficulté à avancer en troupes de front. Une autre circonstance qui confirma ou augmenta la miséricorde montrée fut que Pharaon fut noyé peu de temps après; car la question très différente prouvait qu'elle ne pouvait être due à aucune cause cachée d'une nature purement naturelle, que certains auraient dû périr, tandis que d'autres seraient passés en toute sécurité. La distinction faite a permis une démonstration ostentatoire de la miséricorde de Dieu en sauvant son peuple. Une grande partie est incluse dans la seule expression que Dieu était le chef de son peuple à travers le désert. Ce n'est que par une succession de miracles de toutes sortes qu'ils auraient pu être conservés pendant quarante ans dans un désert aride, où ils étaient dépourvus de tous les moyens de subsistance. Pour que nous comprenions, sous ce qui est dit ici, les diverses preuves de la bonté et de la puissance divines qui sont mentionnées par Moïse comme ayant été garantis, en nourrissant son peuple avec du pain du ciel - en faisant couler l'eau du rocher - en en les protégeant sous le nuage de la chaleur du soleil - en leur donnant un signe de sa présence dans la colonne de feu - en préservant leur vêtement entier - en les protégeant ainsi que leurs petits dans leurs errances en exil sous des tentes de feuilles, (177) avec d'innombrables autres exemples de miséricorde qui doivent arriver au lecteur.