Dans ce verset, il montre que ce n'était pas tant son propre bien-être que celui de toute l'Église qui était l'objet de sa préoccupation, et qu'il ne vivait ni ne régnait ni pour lui-même, mais pour le bien commun du peuple. Il savait bien qu'il était nommé roi sans autre fin. En cela, il se déclare être un type du Fils de Dieu, dont, lorsque Zacharie (Zacharie 9:9) prédit qu'il viendrait "ayant le salut", il n'y a pas doute qu'il ne lui promette rien en dehors de ses membres, mais que les effets de ce salut se diffusent dans tout son corps. Par cet exemple, en conséquence, il prescrit aux rois terrestres une règle selon laquelle, se consacrant au bien public, ils ne devraient désirer être préservés que pour le bien de leur peuple. (601) Dans le cas contraire, il est inutile de le dire. Aveuglés d'orgueil et de présomption, ils méprisent le reste du monde, tout comme si leur splendeur et leur dignité les élevaient au-dessus de l'état commun de l'homme. Il n'est pas non plus étonnant que l'humanité soit si hautaine et si souriante foulée aux pieds des rois, depuis que la plus grande partie est rejetée et dédaignée pour porter la croix du Christ. (602) Souvenons-nous donc que David est comme un miroir, dans lequel Dieu place devant nous le cours continu de sa grâce. Seulement, nous devons veiller à ce que l'obéissance de notre foi corresponde à son amour paternel, afin qu'il nous reconnaisse pour son peuple et son héritage. Les Écritures désignent souvent David sous le nom de berger; mais il attribue lui-même cette fonction à Dieu, avouant ainsi qu’il n’y est absolument pas apte, (603) sauf dans la mesure où il est le ministre de Dieu.

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