Il s'ensuit donc, Un roi n'est pas sauvé pour la multitude de son hôte, etc. C'est par là que l'écrivain inspiré veut nous apprendre que la sécurité de la vie des hommes dépend non pas sur leur propre force, mais sur la faveur de Dieu. Il nomme particulièrement rois et géants plutôt que d'autres; car, comme ils ne sont pas de la classe ordinaire des hommes, mais d'une condition plus élevée, ils se paraissent hors de portée de tout danger de fléchettes, et si une adversité leur arrive, ils se promettent une délivrance facile. Bref, ivres d'une présomptueuse confiance en leur propre force, ils ne se croient guère mortels. Ils sont encore plus endurcis dans cet orgueil par l'admiration insensée des gens ordinaires, qui s'étonnent de la grandeur de leur puissance. Si donc ni un roi n'est sauvé par ses troupes, ni un géant par sa force, quand ils sont exposés au danger, l'humanité néglige en vain la providence de Dieu et cherche autour d'elles l'aide humaine. De cela, il s'ensuit que la condition, à la fois des forts et des faibles, est misérable, jusqu'à ce qu'ils apprennent à compter sur la protection de Dieu.

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