17. Un cheval est une chose trompeuse pour la sécurité. Dans ce verset, le psalmiste, par la figure synecdoche sous le nom de cheval, doit être compris comme signifiant toute sorte de Aidez-moi. Le sentiment est qu'en général, ceux qui conçoivent que leur vie est bien protégée par des moyens terrestres, sont généralement déçus par la crise même du danger, et sont misérablement séduits à leur perte totale, de sorte que Dieu y montre clairement leur folie. Il est vrai que les rois ne sont pas armés de l’épée en vain, ni l’utilisation des chevaux est superflue, ni les trésors et les ressources que Dieu fournit pour défendre la vie des hommes, à condition d’observer une bonne méthode pour les employer. Mais comme la plupart des hommes, plus ils sont entourés de défenses humaines, s'éloignent davantage de Dieu, et par une fausse imagination se persuadent qu'ils sont dans un havre à l'abri de tout trouble, Dieu agit le plus justement en décevant cette folie. C'est la raison pour laquelle ses dons disparaissent souvent sans effet, parce que le monde, en les séparant du donateur, est également à juste titre privé de sa bénédiction.

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