20. Notre âme attend Jéhovah. Ce que le psalmiste a dit jusqu’ici au sujet de la providence de Dieu, et particulièrement de cette fidèle tutelle par laquelle il protège son peuple, il ne l’a pas tant parlé de lui-même que de la bouche du Saint-Esprit. Il lève donc maintenant, au nom de toute l'Église, son chant pour déclarer qu'il n'y a rien de mieux que de confier notre bien-être à Dieu. Ainsi, nous voyons que le fruit de la doctrine précédente est présenté à tous les vrais croyants, afin qu'ils puissent sans hésiter se jeter avec confiance et avec un cœur joyeux, aux soins paternels de Dieu. Dans cette affaire, le psalmiste ne déclare rien sur lui-même en particulier, mais unit tout le pieux à lui dans la reconnaissance de la même foi. Il y a un accent dans le mot âme qui doit être pris en compte; car, bien que ce soit un mode de parole courant chez les Hébreux, il exprime cependant une affection sincère; comme si les croyants devaient dire: Nous comptons sincèrement sur Dieu de tout notre cœur, lui rendant notre bouclier et notre aide.

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