9. J'ai proclamé ta justice dans la grande assemblée. Ici, David présente à nouveau sa propre gratitude, et pour aucune autre raison que pour inciter Dieu à continuer sa bonté envers lui. Dieu, chaque fois qu'il manifeste sa libéralité envers nous, nous encourage à lui rendre grâce; et il continue d'agir de la même manière envers nous quand il voit que nous sommes reconnaissants et conscients de ce qu'il a fait pour nous. En premier lieu, David utilise simplement le mot justice; mais il faut comprendre la justice de Dieu, qu'il mentionne expressément peu après. Il ne dit pas non plus que ce n'était que dans l'affection secrète du cœur, ou en privé, qu'il offrit la louange à Dieu, mais qu'il l'avait ouvertement proclamée dans l'assemblée solennelle, comme les fidèles en ces jours avaient coutume de le faire. témoignez de leur dévotion en présentant des offrandes de paix à Dieu lorsqu'ils ont été délivrés de tout grand danger. La grande assemblée dont il parle ne doit pas s'entendre du concours de personnes qui se réunissent devant les tribunaux ou sur les marchés publics, mais il désigne l'Église de Dieu vraie et légalement constituée, que nous savons assemblée à la place de son sanctuaire. En conséquence, il déclare n'avoir pas caché dans son cœur la justice de Dieu, qu'il nous appartient de faire connaître publiquement pour l'édification les uns des autres. Ceux qui le gardent caché dans leur cœur cherchent sûrement autant qu'en eux le mensonge que la mémoire de Dieu puisse être ensevelie dans l'oubli. Il fait appel à Dieu comme témoin de cela, non seulement pour distinguer entre lui et les hypocrites, qui proclament souvent haut et fort, de toutes leurs forces, les louanges de Dieu, et pourtant le font sans la moindre étincelle d'affection; mais aussi pour rendre plus évidente qu'il avait sincèrement et chaleureusement prononcé les louanges de Dieu, et avait pris soin de ne lui en escroquer aucune partie. Cette affirmation nous apprend que le sujet dont il est question ici n'est pas de peu d'importance; car bien que Dieu n'ait pas besoin de nos louanges, c'est sa volonté que cet exercice, pour de nombreuses raisons, prévale parmi nous.

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