9. Je dirai à Dieu mon rocher Si nous lisons le verset précédent dans le passé tendu, le sens de ce verset sera: Puisque Dieu s'est montré jusqu'ici si gentil envers moi, je le prierai maintenant avec une plus grande confiance: car l'expérience que j'ai eue de sa bonté inspirez-moi de courage. Mais si le verset précédent est rendu au futur, David, dans ce verset, combine la prière qu'il contient avec les réflexions que la foi l'a amené à faire. Et, sûrement, quiconque, par persuasion de l'amour paternel de Dieu, anticipe pour lui-même la même faveur que David vient de décrire, sera aussi induit par son exemple à prier pour cela avec plus de confiance. Le sens sera donc celui-ci: puisque j'attends que Dieu me soit favorable, dans la mesure où le jour il me manifeste sa faveur et continue à le faire, de sorte que même la nuit j'aie l'occasion de le louer, je pleurera plus franchement mes misères devant lui, en disant: O Seigneur! mon rocher, pourquoi m'as-tu oublié? En faisant une telle plainte, les fidèles ne doivent pas être compris comme signifiant que Dieu les a totalement rejetés: car s’ils ne croyaient pas qu’ils étaient sous sa garde et sa protection, c’était en vain que les invoquer. Mais ils parlent ainsi selon le sens de la chair. Cet oubli concerne donc à la fois l'apparence extérieure et l'inquiétude par laquelle les fidèles sont troublés selon la chair, bien que, entre-temps, ils soient assurés par la foi que Dieu les regarde, et ne sera pas sourd à leur demande. .

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