5 Chaque jour, mes paroles me vexent La première partie de ce verset a été rendue de diverses manières. Certains comprennent mes mots comme étant le nominatif dans la phrase, et avec ceux-ci je suis d'accord avec l'opinion. D'autres supposent une référence aux ennemis de David et traduisent, ils calomnient mes paroles, ou, ils me causent du chagrin à cause de cela de mes paroles. Encore une fois, יעצבו, yeatsebu, a été pris au sens neutre et traduit, mes mots sont gênants. Mais עצב (332) , atsab, signifie généralement affligé de chagrin, et dans Pihel est toujours pris de manière transitoire; il n'y a pas non plus de raison en ce lieu de s'écarter de la règle générale de la langue. Et le passage s'écoule plus naturellement une fois rendu, mes mots m'affectent de chagrin, ou me vexent, qu'en supposant qu'il se réfère à ses ennemis. D'après cette traduction, le verset contient une double plainte, que, d'une part, il a lui-même échoué dans tout ce qu'il a tenté, ses plans s'étant encore produits dans un échec vexatoire; tandis que, d'un autre côté, ses ennemis inventaient tous les moyens pour sa destruction. Il peut sembler à première vue assez incohérent de supposer qu'il aurait dû immédiatement avant renoncer à être sous l'influence de la peur, et reconnaître maintenant qu'il était non seulement en détresse, mais en quelque sorte l'auteur de son propre malaise. J'ai déjà observé, cependant, qu'il ne doit pas être considéré comme ayant été absolument dépourvu d'angoisse et de peur, bien qu'il ait pu mépriser ses ennemis à cause de l'éminence de la foi. Ici, il parle des circonstances qui l'ont éprouvé, que sa foi a certainement surmonté, mais en même temps ne pouvait pas tout à fait éliminer le chemin. Il avoue son propre manque de sagesse et de clairvoyance, montré dans l'issue avortée de chaque plan qu'il a conçu. Cela a aggravé le mal, que ses ennemis employaient leurs conseils unis pour comploter sa ruine. Il ajoute que ils se sont rassemblés; et cela a rendu son cas le plus calamiteux, égalé comme il l'était, un seul individu, contre ce nombreux hôte. En mentionnant qu'ils se cachent, il fait de la publicité pour les dispositifs subtils qu'ils ont conçus pour le surprendre à la destruction. Le verbe יצפינו, yitsponu, par règle grammaticale doit avoir la lettre ו, vau, au milieu; d'où l'opinion générale est que le י yod, est en quelque sorte la marque de Hiphil , indiquant que les ennemis de David sont venus à la détermination d'employer une embuscade, en vue de l'entourer. Il nous dit qu'ils l'ont pressé dans tous les sens, et pour ainsi dire piétiné sur ses talons, de sorte qu'il n'eut aucun répit. Et il montre leur haine implacable comme la cause de leur ardeur à sa poursuite; car rien, nous dit-il, ne les satisferait que sa mort.

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