19. Tes voies sont dans la mer. Le miracle qui a été opéré dans l'assèchement de la mer Rouge est ici encore décrit dans une phraséologie différente. Ce qui, à proprement parler, se réfère aux Israélites s'applique à Dieu, sous la protection et la direction duquel ils sont passés chaussés à sec au milieu de la mer Rouge. Il est déclaré qu'un chemin leur avait été ouvert d'une manière très étrange et inhabituelle; car la mer n'a pas été drainée par l'habileté de l'homme, et le Jourdain n'a pas non plus été détourné de son cours ordinaire dans un autre canal, mais le peuple a marché au milieu des eaux dans lesquelles Pharaon et toute son armée ont été noyés peu après. Pour cette raison, il est dit que les pas de Dieu n'étaient pas connus, car à peine Dieu avait-il fait passer le peuple qu'il avait fait passer les eaux revenir à leur cours habituel. (305)

Le but pour lequel cela a été effectué est ajouté dans le verset 20, - la délivrance de l'Église: Tu as conduit ton peuple comme un troupeau. (306) Et cette délivrance devrait être considérée par tous les pieux comme leur donnant le meilleur encouragement à nourrir l'espoir de la sécurité et salut. La comparaison des gens aux moutons, laisse entendre tacitement qu’ils étaient en eux-mêmes entièrement dépourvus de sagesse, de puissance et de courage, et que Dieu, dans sa grande bonté, condescendit à remplir la fonction de berger en conduisant à travers la mer, le désert et tous les autres obstacles, son pauvre troupeau, qui était dépourvu de tout, afin de les mettre en possession de l'héritage promis. Cette déclaration est confirmée quand on nous dit que Moïse et Aaron étaient les personnes employées à diriger le peuple. Leur service était sans aucun doute illustre et digne d'être rappelé; mais Dieu montra dans une large mesure la grandeur de sa puissance en opposant deux individus obscurs et méprisés à la fureur et à la grande et puissante armée de l'un des rois les plus fiers qui ait jamais siégé sur un trône. Qu'auraient pu faire la verge d'un hors-la-loi et d'un fugitif, et la voix d'un pauvre esclave, contre un tyran redoutable et une nation guerrière? La puissance de Dieu était alors d'autant plus manifeste qu'elle se manifestait dans de tels vases de terre. En même temps, je ne nie pas qu'il s'agit ici de féliciter ces serviteurs de Dieu, auxquels il avait confié une si honorable confiance.

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