16. Regardez-moi et ayez pitié de moi. Ici, le psalmiste se fait une application plus distincte de ce qu'il avait dit concernant la miséricorde et la bonté divines. Comme Dieu est miséricordieux, il s'assure que son bien-être sera l'objet des soins divins. Le deuxième verbe du verset, חנן, chanan, que j'ai rendu a pitié, signifie satisfaire, faire plaisir; et vise à transmettre l'idée que le secours que Dieu accorde à son peuple procède de sa bonté gratuite. (491) Enfin, le psalmiste conclut que le seul moyen de le préserver est l'aide divine, qu'il cherche à obtenir par la prière; et ainsi il avoue son dénuement absolu de toute force qui lui est propre. En appliquant à lui-même l'appellation de serviteur de Dieu, et le fils de sa servante, il ne se vante pas de ses propres services, mais exhorte comme un plaidoyer, pour obtenir une plus grande faveur de la main divine, la longue lignée de ses ancêtres et le cours continu de la grâce de Dieu; indiquant qu'il était dès le sein de sa mère un domestique de Dieu et, pour ainsi dire, né l'un de ses serviteurs dans sa maison: (492) un point dont nous avons déjà parlé ailleurs.

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