Commentaire Biblique de Jean Calvin
Psaume 91:7
7 Mille tomberont à vos côtés. (579) Il continue à montrer que, bien que l'état de tous les hommes puisse paraître semblable, le croyant a la particularité privilège d'être exempt de maux de nature imminente et imminente; car on pourrait objecter qu'il n'était qu'un homme et, comme tel, exposé avec d'autres à la mort sous ses mille formes différentes. Pour corriger cette erreur, le psalmiste n’hésite pas à affirmer que, lorsque la ruine universelle règne autour, les enfants du Seigneur sont les objets de ses soins distinctifs et sont préservés au milieu de la destruction générale. La leçon dont nous avons tous besoin est que, bien que naturellement soumis aux maux communs qui se répandent, nous sommes privilégiés avec une exemption spéciale qui assure notre sécurité au milieu des dangers. Dans le verset, on entend plus que simplement que le croyant aura une expérience personnelle de la vérité que le psalmiste avait énoncée, sentant et voyant de ses propres yeux que Dieu gère sa défense; un nouvel argument est avancé à l'appui de la vérité, qui est celle-ci, que Dieu, en tant que juste juge du monde, ne peut que punir les méchants selon leurs péchés et étendre la protection à ses propres enfants. Il y a beaucoup de sombre dans l'aspect des choses dans ce monde, pourtant le psalmiste laisse entendre que, au milieu de toute la confusion qui règne, nous pouvons recueillir de ce que nous voyons des jugements de Dieu, qu'il ne déçoit pas les attentes de son peuple croyant. . Il doit être considéré, cependant, comme s'adressant à ceux qui ont des yeux pour voir, qui sont privilégiés avec la vraie lumière de la foi, qui sont pleinement éveillés à la considération des jugements divins, et qui attendent patiemment et tranquillement jusqu'à ce que le moment venu arrive; car la plupart des hommes chancellent et confondent leurs esprits sur ce sujet, en commençant à précipiter des conclusions, et sont empêchés de découvrir la providence de Dieu en jugeant selon le sens. Il nous incombe aussi de nous contenter d'appréhender les jugements de Dieu seulement dans une certaine mesure imparfaite pendant que nous restons sur terre, et de le laisser en remettre la découverte plus complète au jour de la révélation complète.