32. Car Dieu s'est fermé, etc. Une conclusion remarquable, par laquelle il montre qu'il n'y a aucune raison pour que ceux qui ont l'espoir du salut désespèrent des autres; car quoi qu'ils soient maintenant, ils ont été comme tous les autres. S'ils sont sortis de l'incrédulité par la seule miséricorde de Dieu, ils devraient lui laisser de la place comme aux autres aussi. Car il rend les Juifs égaux en culpabilité avec les Gentils, afin que tous deux comprennent que la voie du salut n'est pas moins ouverte aux autres qu'à eux. Car c'est la miséricorde de Dieu seule qui sauve; et cela s'offre aux deux. Cette phrase correspond alors au témoignage d'Osée, qu'il avait précédemment cité: «J'appellerai ceux de mon peuple qui n'étaient pas mon peuple». Mais il ne veut pas dire que Dieu aveugle tellement tous les hommes que leur incrédulité doit lui être imputée; mais qu'il s'est arrangé de manière telle par sa providence, que tous soient coupables d'incrédulité, afin de les soumettre à son jugement, et à cette fin, - que tout mérite d'être enseveli, le salut pourrait provenir de sa bonté seule. (371)

Paul a alors l'intention d'enseigner ici deux choses: qu'il n'y a rien chez un homme pour qu'il soit préféré aux autres, en dehors de la simple faveur de Dieu; et que Dieu dans la dispensation de sa grâce, n'est sous aucune contrainte qu'il ne devrait pas l'accorder à qui il veut. Il y a un accent dans le mot miséricorde; car cela laisse entendre que Dieu n'est lié à personne, et qu'il sauve donc tous librement, car ils sont tous également perdus. Mais extrêmement grossière est leur folie qui conclut donc que tous seront sauvés; car Paul veut simplement dire que ni les Juifs ni les Gentils n'obtiennent le salut autrement que par la miséricorde de Dieu, et ainsi il ne laisse à personne aucune raison de se plaindre. Il est vrai que cette miséricorde est sans aucune différence offerte à tous, mais chacun doit la chercher par la foi.

Dieu s'est enfermé, etc., «comment?» demande [Pareus]; puis il répond: «en manifestant, en accusant et en condamnant l'incrédulité, mais non en la réalisant ou en l'approuvant». - Éd.

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