36. Pour de lui et par lui, etc. Une confirmation du dernier verset. Il montre que c'est très loin d'être le cas, que nous pouvons nous glorifier de toute bonne chose de notre part contre Dieu, puisque nous avons été créés par lui à partir de rien et que nous existons maintenant à travers lui. Il en déduit donc que notre être doit être employé pour sa gloire: car combien serait-il déraisonnable pour des créatures, qu'il a formées et qu'il soutient, de vivre pour un autre but que pour faire connaître sa gloire? Cela ne m'a pas échappé, que la phrase, εἰς αὐτὸν, pour lui, est parfois prise pour ἐν αὐτῷ , dans ou par lui, mais incorrectement: et comme sa signification propre est plus appropriée pour le sujet présent, il vaut mieux le retenir que d'adopter ce qui est inapproprié. L'importance de ce qui est dit, c'est que tout l'ordre de la nature serait étrangement renversé, si Dieu n'était pas le commencement de toutes choses, la fin aussi.

À lui soit la gloire, etc. La proposition étant en quelque sorte prouvée, il la suppose maintenant avec confiance lui inchangeable: car la sentence serait glaciale si elle était prise en général; mais son accent dépend du contexte, cela. Dieu revendique à juste titre pour lui-même la suprématie absolue, et que dans la condition de l'humanité et du monde entier rien ne doit être recherché au-delà de sa propre gloire. Il s'ensuit donc que absurdes et contraires à la raison, et même insensés, sont tous ces sentiments qui tendent à diminuer sa gloire.

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