8. Étant donné qu'ils ont Dieu, etc. Il n'y a aucun doute, je pense, mais que le passage d'Esaïe cité ici est celui auquel Luc se réfère dans Actes 28:26, comme cité de lui, seuls les mots sont quelque peu modifiés. Il n'enregistre pas non plus ici ce que nous trouvons dans le Prophète, mais recueille seulement de lui ce sentiment, - qu'ils étaient imprégnés d'en haut de l'esprit de méchanceté, de sorte qu'ils continuaient à voir et à entendre. Le Prophète était en effet chargé d'endurcir le cœur du peuple: mais Paul pénètre jusqu'à la fontaine même, - cette stupeur brutale s'empare de tous les sens des hommes, après s'être livrés à cette folie, pour qu'ils s'excitent par de virulents contre la vérité. Car il ne l'appelle pas l'esprit de vertige, mais de scrupule, quand l'amertume du fiel se manifeste; oui, quand il y a aussi une fureur à rejeter la vérité. Et il déclare que, par le jugement secret de Dieu, les réprouvés sont tellement déments, qu'étant stupéfaits, ils sont incapables de former un jugement; car quand on dit qu'en voyant ils ne voient rien, la matité de leurs sens est par là suggérée. (347)

Puis Paul lui-même ajoute, jusqu'à ce jour, de peur que quiconque ne objecte et dise que cette prophétie s'était autrefois accomplie et qu'il était donc absurde de l'appliquer au temps de l'Évangile: cette objection il anticipe, en y soumettant, que ce n'était pas seulement un aveuglement d'un jour, qui est décrit, mais qu'il avait continué, avec l'obstination irréparable du peuple, à la venue du Christ. (348)

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