11. Pas paresseux en affaires, etc. Ce précepte nous est donné, pas seulement parce qu'une vie chrétienne doit être une vie active; mais parce qu'il nous incombe souvent de négliger notre propre avantage et de consacrer nos travaux au nom de nos frères. En un mot, nous devons en bien des choses nous oublier; car si nous ne sommes pas sérieux et que nous nous efforçons diligemment de nous débarrasser de toute paresse, nous ne serons jamais correctement préparés pour le service du Christ. (392)

En ajoutant fervent d'esprit, il montre comment nous devons atteindre le premier; car notre chair, comme l'âne, est toujours torpide, et a donc besoin de buts; et ce n'est que la ferveur de l'Esprit qui peut corriger notre paresse. Par conséquent, la diligence à faire le bien requiert ce zèle que l'Esprit de Dieu allume dans nos cœurs. Pourquoi alors, dira-t-on, Paul nous exhorte-t-il à cultiver cette ferveur? A cela je réponds, que bien que ce soit le don de Dieu, c'est pourtant un devoir enjoint aux fidèles de secouer la paresse, et de chérir la flamme allumée par le ciel, comme cela arrive pour la plupart, que l'Esprit est réprimé. et éteint par notre faute.

Dans le même but est le troisième particulier, servant le temps: car comme le cours de notre vie est court, l'opportunité de faire le bien passe bientôt; il nous incombe donc de montrer plus d'empressement dans l'accomplissement de notre devoir. Alors, Paul nous demande ailleurs de racheter le temps, car les jours sont mauvais. Le sens peut aussi être que nous devons savoir nous adapter au temps, ce qui est d'une grande importance. Mais Paul me semble opposer à l'oisiveté ce qu'il commande quant au service du temps. Mais comme κυρίῳ , le Seigneur, est lu dans de nombreux anciens exemplaires, bien que cela puisse paraître à première vue étranger à ce passage, je mais n'osez pas rejeter entièrement cette lecture. Et s'il est approuvé, Paul, je n'en doute pas, entendait renvoyer les devoirs à accomplir envers les frères, et tout ce qui servait à chérir l'amour, à un service rendu à Dieu, afin qu'il puisse ajouter un plus grand encouragement aux fidèles. (393)

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