23. Pour le salaire du péché , etc. Il y a ceux qui pensent que, Paul, en comparant la mort aux allocations de viande, ( obsoniis ,) fait remarquer dans un manière la sorte de misérable récompense qui est attribuée aux pécheurs, comme ce mot est parfois pris par les Grecs pour des portions accordées aux soldats. Mais il semble plutôt indirectement condamner les appétits aveugles de ceux qui sont séduits de façon ruineuse par les séductions du péché, comme les poissons le sont par l'hameçon. Il sera cependant plus simple de rendre le mot «salaire», car la mort est sûrement une récompense suffisamment ample pour les méchants. Ce verset est une conclusion au premier, et en quelque sorte un épilogue. Il ne répète cependant pas en vain la même chose; mais en doublant la terreur, il entendait faire du péché un objet de haine encore plus grande.

Mais le don de Dieu. Ils se trompent qui rendent ainsi la phrase: «La vie éternelle est le don de Dieu», comme si la vie éternelle était le sujet, et le don de Dieu le prédicat; car cela ne préserve pas le contraste. Mais comme il nous l'a déjà enseigné, ce péché ne produit que la mort; ainsi maintenant il soumet que ce don de Dieu, même notre justification et notre sanctification, nous apporte le bonheur de la vie éternelle. Ou, si vous préférez, il peut être déclaré ainsi: «De la même manière que la cause de la mort est le péché, de même la justice, que nous obtenons par Christ, nous rend la vie éternelle.»

On peut cependant en déduire avec certitude que notre salut est entièrement par la grâce et la simple bienfaisance de Dieu. Il aurait en effet pu utiliser d'autres mots - que le salaire de la justice est la vie éternelle; et alors les deux clauses correspondraient: mais il savait que c’est par le don de Dieu que nous l’obtenons, et non par nos propres mérites; et qu'il ne s'agit pas d'un ou d'un seul don; car étant revêtus de la justice du Fils, nous sommes réconciliés avec Dieu, et nous sommes par la puissance de l'Esprit renouvelés à la sainteté. Et il ajoute, en Christ Jésus , et pour cette raison, qu'il pourrait nous éloigner de toute vanité respectant notre propre dignité.

Continue après la publicité
Continue après la publicité