Il répète la dernière chose qu'il avait dite, Même lui construira le temple de Jéhovah . Le Prophète semble ici répéter sans but les mêmes mots sans aucun ajout de lumière: mais il me semble évident qu'il entendait ainsi confirmer et sanctionner ce qui semblait difficile à croire. Alors que le temple, dont la construction avait commencé à ce moment-là, n'avait que peu de splendeur et de gloire, et qu'on pouvait difficilement s'attendre à ce qu'il devienne un bâtiment meilleur ou plus orné, le Prophète réitère cette promesse, Lui, il bâtira le temple de Jéhovah ; par quoi il veut dire: «Que vos yeux ne restent pas fixés sur ce temple, car le regarder affaiblit votre foi et vous décourage presque; mais espérez un autre temple que vous ne voyez pas maintenant, car un prêtre et un roi viendront enfin construire un temple meilleur et plus excellent.

Il souscrit ensuite, Portera la gloire, et s'assiéra et régnera sur son trône . Il confirme pleinement ce à quoi nous avons déjà fait allusion - que cet homme, qui devait grandir par la puissance cachée de Dieu, serait fait à la fois roi et prêtre, mais par aucune instrumentation terrestre. Dans les mots, portera-t-il la gloire , il y a sans aucun doute un contraste implicite entre Josué et Christ, le vrai prêtre. Car Josué, bien qu'il s'acquitte en son temps de la fonction de prêtre, était encore méprisé; mais le Prophète invite son peuple à espérer plus que ce qui aurait pu être conçu du point de vue des choses à ce moment-là; car un illustre prêtre devait venir, plein de dignité royale. Et c'est pourquoi il ajoute: s'assiéra-t-il et régnera sur son trône . Cela n'appartenait pas proprement au sacerdoce; mais le prophète affirme que l'homme qui devait venir d'en haut serait roi, bien qu'il exerçait la fonction sacerdotale. Il devait alors être prêtre, et pourtant être sur son trône et gouverner en tant que roi; et régner, c'est ce qui appartient à un roi et non à un prêtre.

Enfin, il conclut en disant: Le conseil de paix sera entre les deux . Je ne pense pas que les discordes qui avaient existé entre les rois et les prêtres soient ici indirectement réprimées. J'admets en effet que de telles discordes avaient souvent été vues parmi ce peuple ancien; mais le Prophète avait eu égard à quelque chose de bien différent, même celui-ci - que la prêtrise serait unie à l'office royal. Il ne s'est donc pas référé à des personnes différentes qui devaient être en paix ensemble; mais, au contraire, parlait des choses ou des deux offices; il y aura puis conseil de paix entre les deux , c'est-à-dire entre le roi office et la prêtrise. (67) Nous apprenons donc ce que j'ai déjà dit - que ce qui est promis ici n'avait pas été trouvé en vertu de la loi, et ne pouvait pas être attendu sous elle ; et que l'accomplissement de cette prophétie est la rénovation qui a eu lieu à la venue du Christ. Ça suit -

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