Commentaire Biblique par Albert Barnes
1 Corinthiens 16:9
Pour une grande porte - Les possibilités d’utilité sont nombreuses. Le mot «porte» est évidemment utilisé pour désigner une occasion ou une occasion de faire quoi que ce soit. C'est le moyen par lequel nous avons une entrée ou un accès; et dénote donc la facilité à faire quoi que ce soit quand il n'y a pas d'obstacle; voir Actes 14:27; 2 Corinthiens 2:12; Colossiens 4:3.
Et efficace - C'est-à-dire efficace ou adapté au succès; présentant la possibilité de grands effets. Il y a de nombreuses occasions de prêcher l'Évangile; il y a une attention à ce qui est dit, et un grand intérêt pour lui; il y a un grand encouragement au travail. Il est possible que ce soit l'une des raisons pour lesquelles Paul avait changé d'avis sur la Macédoine. Il faudrait du temps pour visiter Corinthe, car il voudrait y rester; et une occasion inattendue s'étant présentée pour faire le bien, il jugea préférable de rester à Éphèse aussi longtemps que possible, puis de se rendre aussitôt en Macédoine.
Et il y a beaucoup d'adversaires - Beaucoup d'opposants; beaucoup de ceux qui résistent à l'évangile. C'étaient sans doute en partie des Juifs qui lui excitaient l'opposition et en partie les amis de Démétrius; voir Actes 19. Que Paul ait eu un grand succès à Ephèse et que ses travaux y aient été accompagnés d'un grand réveil de la religion, est manifeste à partir de ce chapitre. On peut remarquer ici:
(1) Qu'une telle œuvre de grâce, un tel cadre ouvrant une grande et efficace porte, est souvent l'occasion d'une opposition accrue à l'Évangile. Il n'est pas rare que les adversaires du Christ soient excités à de tels moments; et nous ne devons pas être surpris si la même chose se produisait maintenant qui s'est produite au temps de Paul.
(2) Cela n'était pas considéré par Paul comme une raison pour laquelle il devait quitter Éphèse, mais plutôt comme une raison pour laquelle il devait y rester. Cela a été considéré par lui comme une preuve que le Saint-Esprit était là. C'était la preuve que les ennemis de Dieu étaient alarmés et que le royaume du Christ progressait. Sa présence aussi serait nécessaire là-bas, pour encourager et fortifier les jeunes convertis qui seraient attaqués et opposés; et il estima qu'il était de son devoir de rester. Un ministre ne devrait jamais souhaiter se faire des ennemis de l'Évangile, ni chercher à les inciter à s'opposer; mais une telle opposition est souvent la preuve que l'Esprit de Dieu est parmi un peuple; que les consciences des pécheurs sont excitées et alarmées; et que le grand ennemi de Dieu et de l'homme fait, comme il l'était à Éphèse, un effort désespéré pour préserver son royaume de la destruction.
(3) Un ministre devrait considérer comme son devoir d'une manière spéciale d'être parmi son peuple quand une telle opposition est excitée. Sa présence est nécessaire pour réconforter et encourager l'église; et lorsque l'esprit des gens est excité, c'est souvent le meilleur moment pour présenter la vérité et pour défendre avec succès les grandes doctrines de la Bible.
(4) Les ministres ne doivent pas être découragés parce qu'il y a opposition à l'Évangile. C'est un motif d'encouragement. C'est une indication de la présence de Dieu dans l'éveil de la conscience. Et c'est bien plus propice comme saison pour faire le bien qu'un calme plat, et quand il y a stagnation et insouciance universelles.