Pour celui qui est appelé dans le Seigneur - Celui qui est appelé par le Seigneur; celui qui devient chrétien.

Être un serviteur - Un esclave lorsqu'il est converti.

Est l'homme libre du Seigneur - Marge, "Made free" (ἀπελεύθερος apeleutheros). Est humain, rendu libre, doté de liberté par le Seigneur. Ceci vise évidemment à réconforter le cœur de l'esclave et à le rendre satisfait de sa condition; et c'est un argument très délicat, heureux et tendre. Le sens est le suivant. «Vous êtes béni d'être libéré de l'esclavage du péché par le Seigneur. Vous étiez autrefois esclave du péché, mais maintenant vous êtes libéré. cet esclavage était beaucoup plus douloureux et bien plus à déplorer que l'esclavage du corps. Mais de cette servitude longue, douloureuse et oppressante, vous êtes maintenant libre. Votre condition, même si vous êtes esclave, est bien meilleure qu'elle ne l'était auparavant; non, vous êtes maintenant le véritable homme libre, l'homme libre du Seigneur. Votre esprit est libre; tandis que ceux qui ne sont pas esclaves, et peut-être vos propres maîtres, sont encore aujourd'hui soumis à un esclavage plus sévère et plus odieux que le vôtre. Vous devriez donc vous réjouir de la délivrance du plus grand mal, et être heureux que dans l'œil de Dieu vous soyez considéré comme son homme libre, et doté par lui d'une liberté plus précieuse qu'il ne le serait d'être délivré de la servitude sous laquelle vous sont maintenant placés. La liberté du péché est la plus haute bénédiction qui puisse être conférée aux gens; et si c'est la vôtre, vous ne devriez guère considérer vos circonstances extérieures dans cette vie. Vous serez bientôt admis à la liberté éternelle des saints dans la gloire, et vous oublierez tous vos efforts et privations dans ce monde.

Est le serviteur du Christ - Est "l'esclave" (δοῦλος doulos) du Christ; est tenu d'obéir à la loi et de se soumettre comme vous êtes à l'autorité d'autrui. Ceci aussi est conçu pour favoriser le contentement de son sort, par la considération que tous sont tenus d'obéir à la loi; qu'il n'existe pas d'indépendance absolue; et que, puisque la loi doit être obéie, ce n'est pas la dégradation et l'ignominie de se soumettre à celles que Dieu nous a imposées par sa providence dans une humble sphère de vie. Que ce soit un homme libre ou un esclave, nous sommes tenus de céder à la loi, et partout nous devons obéir aux lois de Dieu. Ce n'est donc pas une dégradation de se soumettre à ses lois dans un état de servitude, bien que ces lois nous viennent par l'intermédiaire d'un maître terrestre. À cet égard, l'esclave et l'homme libre sont au même niveau, car tous deux sont tenus de se soumettre aux lois du Christ; et, même si la liberté pouvait être obtenue, il n’existe pas d’indépendance absolue. C'est un argument très beau, délicat et heureux, et peut-être ne pourrait-on insister sur une considération qui serait plus adaptée pour produire du contentement.

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