Commentaire Biblique par Albert Barnes
2 Pierre 1:14
Sachant que sous peu je dois remettre mon tabernacle - Que je dois mourir. Il le savait probablement parce qu'il vieillissait et atteignait la période extérieure de la vie humaine. Il ne semble pas qu'il ait eu de révélation expresse sur ce point.
Tout comme notre Seigneur Jésus-Christ m'a montré - Voir les notes à Jean 21:18. Cela ne veut pas dire qu'il ait eu une nouvelle révélation sur le sujet, lui montrant qu'il allait bientôt mourir, comme beaucoup d'anciens l'avaient supposé; mais l'idée est que le moment approchait où il devait mourir «de la manière» dont le Sauveur lui avait dit qu'il le ferait. Il avait dit Jean 21:18 que cela se produirait quand il serait "vieux", et comme il vieillissait maintenant, il sentit que l'événement prédit approchait. De nombreuses années s'étaient maintenant écoulées depuis que cette remarquable prophétie avait été prononcée. Il semblerait que Pierre n'en ait jamais douté, et pendant tout ce temps, il avait eu devant lui l'assurance distincte qu'il devait mourir par violence; en ayant «ses mains tendues»; et en étant transporté par la force vers un lieu de mort où il n'irait pas de lui-même Jean 21:18, mais, bien que la perspective d'une telle mort ait dû être douloureuse, il jamais détourné de lui; n'a jamais cherché à abandonner la cause de son Maître; et n'a jamais douté qu'il en soit ainsi.
C'est l'un des rares cas qui se soient produits dans le monde, où un homme savait distinctement, longtemps à l'avance, quelle serait la manière de sa propre mort, et où il pourrait l'avoir constamment dans ses yeux. nous ne pouvons pas le prévoir en ce qui concerne nous-mêmes, mais nous pouvons apprendre à sentir que la mort n'est pas très éloignée, et nous habituer à y penser de quelque manière qu'elle puisse venir sur nous, comme Pierre l'a fait, et à essayer de nous y préparer. Pierre chercherait naturellement à se préparer à la mort sous la forme particulière sous laquelle il savait que cela lui arriverait; nous devons nous y préparer de quelque manière que ce soit. Le sujet de la crucifixion lui serait particulièrement intéressant; pour nous, la mort elle-même devrait être le sujet d'un intérêt inhabituel - la manière doit être laissée à Dieu. Quels que soient les signes de son approche, que ce soit la maladie ou les cheveux gris, nous devons beaucoup méditer sur un événement si solennel pour nous; et au fur et à mesure que ces indications s'épaississent, nous devrions être plus diligents, comme Pierre l'était, à faire le travail que Dieu nous a donné à faire. Nos jours, comme les feuilles légendaires de Sybil, deviennent plus précieux à mesure qu’ils sont en nombre réduit; et à mesure que l’heure inévitable se rapproche de nous, nous devons travailler plus diligemment à la cause de notre Maître, ceindre nos reins de plus près et couper nos lampes. Pierre pensa à la croix, car c'était une telle mort qu'il fut amené à anticiper. Pensons au lit de languissement sur lequel nous pouvons mourir, ou au coup qui peut nous frapper brusquement au milieu de notre chemin, nous appelant sans un instant en présence de notre juge.