Commentaire Biblique par Albert Barnes
Abdias 1:11
Au jour où vous vous teniez de l'autre côté - Le moment où ils se tenaient ainsi, n'est pas défini en soi, comme un passé ou un futur. C'est littéralement; «Au jour de ta position contre,» i. e., regarder les calamités du peuple de Dieu; «Au jour des étrangers emportant sa force», i. e., «la force de ton frère Jacob», dont il venait de parler, «et des étrangers sont entrés dans ses portes et ont tiré au sort sur Jérusalem, toi aussi comme l'un d'eux. L'un d'eux «ils ne l'étaient pas. Edom n'était ni un étranger, ni un étranger, ni une partie de l'armée d'invasion; celui dont ils emportaient la force était, venait-il de dire, son «frère Jacob». Edom a rompu les liens de la nature, pour devenir ce qu'il n'était pas, «comme l'un d'eux». Il ne dit pas à dessein, "toi aussi tu as été (הית hayı̂tha) à cause d'eux;" comme il l'aurait dit, s'il avait voulu exprimer ce qui était passé. Abdias voyant, dans la vision prophétique, la destruction de Jérusalem et la part que les Edomites y ont prise, la décrit telle qu'elle est devant ses yeux, comme passée.
Nous voyons devant nous, l'ennemi emportant tout ce en quoi reposait la force humaine de Juda, ses forces et sa substance, et tirant au sort sur Jérusalem, son peuple et ses possessions. Il le décrit comme passé, mais pas plus que la visite elle-même qui allait suivre, quelques siècles après. Des deux, il parle comme passé; des deux, comme futur. Il parle d'eux comme du passé, comme étant ainsi vus dans «Son» esprit au nom duquel il parle. La connaissance certaine de Dieu n’interfère pas avec notre libre arbitre. «Dieu n'oblige personne à pécher; pourtant, prévoit tous ceux qui pécheront de leur propre gré. Comment alors ne devrait-il pas venger justement ce qu'il ne les oblige pas à faire, sachant d'avance? Car comme personne, par sa mémoire, n'oblige à faire des choses qui passent, ainsi Dieu, par sa prescience, n'oblige pas à faire les choses qui seront. Et comme l'homme se souvient de certaines choses qu'il a faites, et pourtant, n'a pas fait tout ce dont il se souvient; ainsi Dieu sait d'avance tout ce dont il est lui-même l'auteur, et pourtant, n'est pas lui-même l'auteur de tout ce qu'il connaît d'avance. De ces choses alors, dont Il n'est pas le mauvais auteur, Il est le juste Vengeur.