Qui ont reçu la loi - La loi de Moïse, donnée sur le mont Sinaï.

Par la disposition des anges - Il y a eu une grande diversité d'opinions en ce qui concerne cette phrase, εἰς διαταγὰς ἀγγέλων eis diatagas angelōn. Le mot traduit par «disposition» n'apparaît pas ailleurs dans le Nouveau Testament. Cela signifie proprement «la constitution» ou «l'organisation» d'une armée; le disposer en rangs et divisions appropriées. Par conséquent, cela a été supposé signifier que la Loi a été donnée «au milieu» des différents rangs des anges, étant présents pour assister à sa promulgation. D'autres supposent que les anges ont été employés comme agents ou instruments pour communiquer la Loi. Tout ce que l'expression implique justement est le premier; que la Loi a été donnée parmi les rangs des anges présents, comme s'ils étaient appelés à assister à la pompe et à la cérémonie de donner la «loi» à tout un peuple, et à travers eux à tout un monde. Il faut ajouter, en outre, que les Juifs appliquaient le mot «anges» à tous les messagers de Dieu; au feu, à la tempête, au vent, etc. Et tout ce que veut dire Stephen ici est peut-être d'exprimer l'opinion juive commune selon laquelle Dieu était assisté à cette occasion par les armées célestes, et par les symboles de sa présence, feu et fumée, et tempête. Comparez Psaume 104:4; Psaume 68:17. D'autres endroits déclarent que la Loi a été prononcée par un ange, un éminent au-dessus de tous les anges présents, le messager spécial de Dieu. Consultez les notes sur Actes 7:38. Il est clair que Stephen ne parlait que du sentiment commun des Juifs. Ainsi, Hérode est introduit par Josèphe (Antiq., livre 15, chapitre 5, section 3) comme disant: «Nous avons appris en Dieu la plus excellente de nos doctrines, et la partie la plus sainte de notre loi par des anges », etc. Aux yeux des Juifs, elle donnait à juste titre une majesté et une solennité accrues à la Loi, qu'elle avait été donnée dans des circonstances si grandes et si imposantes. Cela a grandement aggravé leur culpabilité que, malgré cela, ils ne l'aient pas gardée.

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