Commentaire Biblique par Albert Barnes
Ésaïe 14:32
Que doit-on alors répondre - La conception de ce verset est évidente. C'est pour montrer que la Judée serait à l'abri des invasions des Philistins, et que Dieu était le protecteur de Sion. À cette fin, le prophète se réfère à des messagers ou des ambassadeurs qui devraient être envoyés dans n'importe quel but à Jérusalem, soit pour féliciter Ézéchias, soit pour former une alliance avec les Juifs. Le prophète demande quelle réponse ou information devrait être donnée à ces messagers lorsqu'ils sont venus respecter leur état? La réponse est que Yahvé avait manifesté son intention de protéger son peuple.
De la nation - De toute nation dont les ambassadeurs devraient être envoyés en Judée.
Que le Seigneur a fondé Sion - Qu'il est son fondateur originel, et qu'il a maintenant montré son respect pour elle en la protégeant des Philistins. Il serait à l'abri de leurs attaques, et Yahvé montrerait ainsi qu'il l'avait sous sa propre protection. La Septante rend ceci: «Et que répondront alors les rois des Gentils? Que le Seigneur a fondé Sion. »La portée du passage est l’assurance que Sion serait en sécurité, fondée et préservée par Yahweh; et que les Philistins n'avaient aucune cause de triomphe à la mort d'Achaz, puisque Dieu serait encore le protecteur de son peuple. La doctrine établie par ce passage est celle de tous les changements qui se produisent par la mort des rois, des princes, des magistrats et des ministres; et dans toutes les révolutions qui se produisent dans les royaumes, les ennemis du peuple de Dieu n'ont aucune raison de se réjouir. Dieu est le protecteur de son église; et il montrera qu'il a fondé Sion et que son peuple est en sécurité. Aucune arme formée contre son peuple ne prospérera, et les portes de l'enfer ne prévaudront pas contre son église.
Doit lui faire confiance - En Sion. C'était une ville fortement fortifiée, Dieu était son protecteur, et en temps de calamité, son peuple pouvait s'y installer en sécurité. Dans ce lieu fort, le plus faible et le plus sans défense - le plus pauvre de la population, serait en sécurité. Dans l'Église de Dieu, les pauvres sont les objets d'une considération aussi profonde que les riches; les humbles, les doux, les faibles, les faibles y sont en sécurité, et aucune puissance ennemie ne peut les atteindre ou les affecter. Dieu est leur défenseur et leur ami; et dans ses bras, ils sont en sécurité.