Et le plus jeune d'entre eux a dit - Par ce plus jeune fils, nous devons comprendre les publicains et les pécheurs pour être représentés. Par les plus âgés, les pharisiens et les scribes.

Donnez-moi la portion - La pièce.

De biens - De biens.

Cela m'incombe - C'est bien ma part. Il n'y a pas d'irrégularité à supposer qu'il était majeur; et, comme il choisissait de quitter la maison de son père, il convenait que son père, s’il le voulait, lui cède la part de la succession qui lui appartiendrait.

Il leur a partagé sa vie - Ses biens, ou «moyens» de vivre. Le partage des biens entre les Juifs a donné au fils aîné deux fois plus que le plus jeune. Dans ce cas, il semble que le fils cadet n'ait reçu que de l'argent ou des biens mobiliers, et l'aîné a choisi de rester avec son père et de demeurer sur le domaine paternel. Les terres et les biens fixes sont restés en leur possession. Chez les anciens Romains et Syrophéniciens, il était d'usage, lorsqu'un fils atteignait l'âge de la maturité, s'il réclamait sa part d'héritage, que le père la lui donne. C'est ce que le fils pourrait réclamer par la loi. Il est possible qu'une telle coutume ait prévalu parmi les Juifs, et que notre Sauveur se réfère à une telle demande faite par le jeune homme.

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