Commentaire Biblique par Albert Barnes
Malachie 1:10
Qui est-ce même parmi vous? - Cette avarice au service de Dieu ne se limitait pas aux offices qui coûtaient quelque chose, comme les sacrifices. Pas même des services absolument gratuits, qui ne demandaient qu'un peu de peine, comme celui de fermer les portes pliantes du temple ou de la cour extérieure, ou d'amener le feu pour consommer les sacrifices, ne feraient-ils pas sans un salaire spécial. Tout était service de mercenaire et de mercenaire. D'autres l'ont rendu comme un souhait, "qui est là parmi vous!" je. e., s'il y en avait un parmi vous, qui fermerait complètement les portes; ainsi vous n'allumerez pas le feu sur mon autel pour rien, i. e., en vain! Mais mis à part la difficulté de la construction, ce n’est pas la manière de Dieu d’éteindre le lin qui couve. Celui qui offre: «Rassemblez les fragments qui restent, que rien ne soit perdu», accepte tout service imparfait plutôt que nul. Il ne rompt pas le dernier lien qui lie l'homme à lui-même. Alors, si ou quand Dieu voulait que Son service cesse, Il le ferait Lui-même, comme Il l'a fait par la destruction du temple avant la captivité, ou finalement par les Romains. Cela aurait été un acte impie (comme cela n'a été fait que par Achaz, peut-être le roi le plus impie d'Israël) 2 Chroniques 28:24, et un acte qui a surtout appelé sa colère 2 Chroniques 29:8, pour fermer les portes, et ainsi rompre tout sacrifice. Manassé portait le culte des faux dieux dans le temple lui-même; Achaz, autant qu'en lui résidait, abolit le service de Dieu. Un prophète de Dieu ne pouvait pas exprimer un souhait, que les Israélites pieux (car il est présupposé qu’ils feraient cela par zèle pour l’honneur de Dieu) devraient mettre un terme au service de Dieu.
Il résume avec un rejet total d'eux, présents et futurs. "Je n'ai aucun plaisir à vous;" c'est un terme de répudiation, parfois de dégoût. «Je n'accepterai pas non plus une offrande de vos mains». Il ne dit pas simplement Jérémie 6:2, "vos holocaustes ne sont pas acceptables, ni vos sacrifices doux pour Moi, mais je ne l'accepterai pas." Tels qu'ils étaient, tels ils seraient plus tard. Dieu n'accepterait pas leurs sacrifices, mais les remplacerait.