Commentaire Biblique par Albert Barnes
Marc 12:44
De leur abondance - De leur magasin superflu. Ils ont donné ce dont ils n'avaient pas «besoin». Ils pouvaient se le permettre aussi bien que non, et ce faisant, ils n'ont montré aucun renoncement à eux-mêmes.
Elle de son besoin - De sa pauvreté.
Toute sa vie - Tout ce dont elle avait besoin pour vivre. Elle faisait confiance à Dieu pour subvenir à ses besoins et lui consacrait entièrement sa petite propriété. De ce passage, nous pouvons apprendre:
1. Que Dieu est satisfait des offrandes qui lui sont faites et de sa cause.
2. Qu'il est de notre devoir de consacrer nos biens à Dieu. Nous l'avons reçu de lui, et nous ne l'emploierons pas d'une manière convenable, à moins que nous ne sentions que nous sommes des intendants et ne lui demandions ce que nous en ferons. Jésus approuva la conduite de tous ceux qui avaient donné de l'argent au trésor.
3. Que la preuve la plus élevée de l'amour pour la cause de la religion n'est pas le «montant» donné, mais le montant par rapport à nos moyens.
4. Qu'il «soit» convenable de donner «tous» nos biens à Dieu et de dépendre de sa providence pour subvenir à nos besoins.
5. Que Dieu ne méprise pas l'offrande la plus humble, si elle est faite avec sincérité. Il aime un donateur joyeux.
6. Qu'il n'y en ait personne qui ne puisse montrer ainsi son amour à la cause de la religion. Il y a peu, très peu d'élèves des écoles du dimanche qui ne donnent pas autant à la cause de la religion que cette pauvre veuve; et Jésus serait aussi prêt à approuver leurs offrandes qu'il l'était à elle: et le temps de «commencer» à être bienveillant et à faire le bien est dans la petite enfance, dans l'enfance.
7. Qu'il est du devoir de chaque homme de se renseigner, non pas combien il donne, mais combien par rapport à ce qu’il a; combien d'abnégation il pratique, et quel est le «motif» avec lequel il est fait.
8. On peut remarquer que peu de gens pratiquent l'abnégation dans un but de charité. La plupart donnent de leur abondance - c'est-à-dire ce qu'ils peuvent épargner sans le ressentir, et beaucoup pensent que c'est la même chose que de le jeter. Parmi tous les milliers qui donnent à ces objets, combien peu se refusent un seul réconfort, même le moindre, pour faire avancer le royaume du Christ!