Commentaire Biblique par Albert Barnes
Psaume 11:5
Le Seigneur juge les justes - Autrement dit, il les «prouve», les fouille, teste la réalité de leur piété. Ses relations avec eux sont de nature à tester l'authenticité de leur religion, et sont conçues pour montrer leur sincérité et la vraie puissance de leurs principes religieux. Ce n'est pas dans le but de les détruire, ou de les punir, qu'il les traite comme il le fait, mais c'est pour montrer la réalité de leur attachement à lui. Ce langage semble ici être utilisé pour montrer le sentiment de l'auteur persécuté et affligé du psaume. Il a compris la raison pour laquelle ces calamités ont été subies pour venir sur lui - à savoir, comme une épreuve de sa foi; et donc il était de son devoir de rester et de supporter ces troubles, et de ne pas tenter de leur échapper par la fuite. Il dit, par conséquent, que ces troubles dans le cas des justes contrastaient fortement avec le but des relations divines envers les méchants, sur lesquels Dieu «pleuvrait» des pièges, du feu et du soufre. Dans leur cas, ses jugements avaient pour but de punir et de détruire; dans le cas des justes, il s'agissait de les «essayer», ou de tester la réalité de leur religion.
Mais les méchants - Les méchants en général. Tous les méchants.
Et celui qui aime la violence - Se référant particulièrement ici à ceux qui se livraient à la persécution de celui qui était l'auteur de ce psaume. Ils envisageaient des actes de violence à son égard Psaume 11:2; il dit que toutes ces personnes étaient les objets du mécontentement divin et qu'elles seraient convenablement punies.
Son âme déteste - c'est-à-dire qu'il déteste. On parle souvent de Dieu dans un langage approprié à l'homme; et il est ici désigné comme ayant une âme - comme il l'est ailleurs comme ayant des yeux, des mains ou des pieds. Le sens est que toutes ces personnes étaient les objets de l'horreur divine, et que les relations divines avec elles n'étaient pas, comme avec les justes, pour les «essayer», mais pour les «punir» et les «détruire». Sachant cela, l'auteur persécuté du psaume, au lieu de fuir, s'est calmement engagé lui-même et sa cause à Dieu.