Commentaire Biblique par Albert Barnes
Psaume 71:9
Ne me rejette pas au temps de la vieillesse - Quand la vieillesse vient avec ses infirmités; ses faiblesses; ses épreuves. Quand ma force me manque; quand mes yeux s'assombrissent; quand mes genoux vacillent; quand mes amis sont morts; quand je ne peux plus travailler pour mon soutien; quand les émotions fortes des années précédentes ne sont plus; quand mes anciens compagnons et associés sont partis, et que je reste seul. Toi qui as veillé sur moi dans l'enfance; qui m'a gardé dans l'enfance et la jeunesse; qui m'a défendu dans la virilité; qui m'as soutenu dans les jours de maladie, de danger, de deuil, de détresse, ne me quitte pas quand, dans les années avancées, j'ai un besoin spécial de tes soins; quand j'ai des raisons d'appréhender qu'il puisse venir sur moi, en cette saison de ma vie, des troubles que je n'ai jamais connus auparavant; quand je n'aurai pas la force, la flottabilité, l'élasticité, l'ardeur, l'esprit animal des autres années, pour me permettre de faire face à ces ennuis; et quand je n'aurai aucun des amis pour m'encourager que j'avais dans les premières périodes de mon cours. Il n'est pas contre nature ou inconvenant pour un homme qui voit la vieillesse venir sur lui de prier pour une grâce spéciale et une force spéciale, pour lui permettre de faire face à ce qu'il ne peut conjurer et à ce qu'il ne peut que redouter; car qui peut considérer les infirmités de la vieillesse comme venant sur lui-même mais avec des sentiments tristes et pensifs? Qui souhaiterait «être» un vieil homme? Qui peut voir un homme chancelant avec des années et affaibli par des infirmités - un homme dont la vue et l'ouïe ont disparu - un homme qui est seul parmi les tombes de tous les amis qu'il avait dans sa jeunesse - un homme qui est un fardeau à lui-même et au monde, un homme qui a atteint la «dernière scène de toutes, qui met fin à l'étrange histoire mouvementée», cette scène de
«Deuxième enfantillage et simple oubli,
Sans dents, sans yeux, sans goût, sans tout, »-
Cette scène quand on peut dire,
«J'ai vécu assez longtemps; ma façon de vivre
Est tombé dans la brûlure, la feuille jaune;
Et ce qui doit accompagner la vieillesse,
Comme honneur, amour, obéissance, troupes d'amis,
Je ne dois pas chercher à avoir, »
Qui peut penser à tout cela et ne pas prier pour une grâce spéciale pour lui-même s'il vivra pour voir ces jours d'infirmité et de faiblesse? Et qui, face à de telles infirmités, peut ne pas voir l'opportunité de rechercher la faveur de Dieu dans les premières années? Comparez Ecclésiaste 12:1.
Ne m'abandonnez pas quand ma force faiblit - Comme je peux m'y attendre, quand je vieillirai. Un homme ne peut rien mieux préparer pour les infirmités de la vieillesse que la faveur de Dieu recherchée, par une prière sincère, au temps de sa jeunesse et de sa maturité.