Commentaire Biblique de la chaire
Nombres 4:1-49
EXPOSITION
LES DEVOIRS DES LEVITES (Nombres 4:1).
Prenez la somme des fils de Kohath. Les Lévites ayant été séparés des autres tribus, les Kohathites doivent maintenant être séparés des autres Lévites pour les devoirs les plus honorables et sacrés. La préférence leur a été donnée vraisemblablement parce que les prêtres étaient des Kohathites.
À partir de trente ans et plus. L'âge auquel ils sont devenus responsables du service a été réduit peu après à vingt-cinq ans (Nombres 8:24), et ultérieurement à vingt (1 Chroniques 23:27). Dans le désert, un plus grand nombre d'hommes pourraient être appelés à s'occuper de leurs propres camps et de leurs propres familles; mais l'explication peut probablement être trouvée dans la proportion inhabituellement élevée qui avait à cette époque entre trente et cinquante ans. La Septante a changé trente en vingt-cinq pour la rendre conforme à Nombres 8:24. Trente ans devinrent chez les Juifs l'âge parfait auquel un homme atteignit sa pleine maturité et s'engagea dans tous ses combats et devoirs (cf. Luc 3:23). Dans l'hôte. Pas les grades militaires, mais la milice sacra du Seigneur. Pour faire le travail. Littéralement, «pour faire la guerre».
Sur les choses les plus saintes. Plutôt, «les choses les plus saintes»: elles étaient au service des Kohathites. Donc la Septante.
Le voile couvrant. Le rideau qui pendait devant le saint des saints, appelé ensuite "le voile du temple" (Luc 23:45).
La couverture des peaux de blaireaux. Probablement de peaux de vache de mer (tachash), mais voir Exode 25:5. Le Targum de Palestine et la Septante en font tous deux «une couverture de peau de jacinthe». Les derniers Juifs n'auraient aucune connaissance des animaux marins communs sur les rives de la mer Rouge. Un tissu entièrement bleu. C'était le revêtement extérieur distinctif, et donc visible, de la chose la plus sacrée, l'arche.
Les plats, les cuillères, les bols et les couvertures pour couvrir. Plutôt, «les assiettes, les bols, les pichets à vin et les calices à verser», c'est-à-dire; les offrandes de boissons. Les deux premiers semblent avoir été utilisés dans l'offrande de viande, les deux derniers dans l'offrande de boisson.
Doit en mettre les barres. Cette formule est répétée de la même manière en référence à l'arche, à la table et aux deux autels. Il serait donc naturel de supposer que les barres ont toutes été retirées pendant la pose des divers revêtements. D'un autre côté, il est expressément indiqué dans Exode 25:15 que les portées de l'arche "ne doivent pas lui être enlevées". Deux explications sont possibles. Soit le premier commandement ne considère pas la nécessité d'envelopper l'arche, et ne s'applique qu'à tous les moments où elle était au repos ou en mouvement; ou bien cette dernière direction signifie seulement, dans l'aisance de l'arche, que les barres doivent être réglées pour le but de porter.
Plats à priser. Certains rendent ce mot "extincteurs", mais il pourrait difficilement avoir ce sens, car il signifie également les encensoirs en Nombres 16:6 et les feux en Exode 27:3. Il s'agissait manifestement de casseroles métalliques peu profondes disponibles à de nombreuses fins différentes.
Sur un bar, c'est-à-dire; un cadre de roulement. Επ ἀναφορέων, Septante; «sur un repos», Targum de Palestine.
Tous les instruments du ministère. Ceux-ci ne semblent pas être, en tout cas exclusivement, les vases appartenant à l'autel d'or. Ils ne sont pas emballés avec, mais séparément, dans un tissu bleu et une peau qui leur est propre. Ils comprennent probablement tous les récipients et ustensiles utilisés à l'intérieur du tabernacle qui n'ont pas été mentionnés précédemment.
Retirez les cendres. Ceci est omis par la Septante. Le mot hébreu pour «cendres» a une signification quelque peu douteuse, étant uniquement utilisé ici et dans Exode 27:3; Psaume 20:3. Étant lié au mot «graisse», cela peut peut-être signifier la graisse ou les gouttes des holocaustes. Le Targum de Palestine le rend «cendres». Comme l'autel était creux et était rempli de terre ou de pierres lorsqu'il était utilisé, il y aurait pas besoin de le nettoyer de ses cendres; si tel est le sens du mot, le commandement aurait plutôt été de ramasser les braises vivantes avant que l'autel ne soit enlevé, afin de maintenir vivant le feu sacré. sortir peut être considéré comme certain.
Ces choses sont le fardeau des fils de Kohath. Une chose que les Kohathites devaient presque certainement porter est omise ici, peut-être parce qu'elle était transportée sans aucune couverture et n'était pas considérée comme d'égale sainteté avec les autres. Quoi qu'il en soit, l'omission est très remarquable et peut avoir été accidentelle. Il est fourni par la Septante et le texte samaritain dans l'addition suivante à Nombres 4:14: "Et ils prendront un tissu violet, et couvriront la cuve et son pied, et ils le mettra dans une couverture de peau de jacinthe, et le mettra sur des barres. " Les fardeaux des Kohathites étaient de six, sans compter la cuve et son pied:
(1) l'arche;
(2) la table des pains de proposition;
(3) le candélabre;
(4) l'autel d'or;
(5) «instruments du ministère»;
(6) le cadre de l'autel d'airain.
Au bureau d'Eléazar,… surveillance. Septante, ἐπίσκοπος Ελεάζαρ…: ἡ ἑπισκοπὴ. Sur lui était placé la surveillance et la responsabilité de tous les appareils matériels du culte divin, et en particulier il incombait à lui de voir à l'huile, l'encens et le chrême, et les matériaux pour l'offrande de viande quotidienne. Il ne fait aucun doute, bien que cela ne soit pas exprimé avec précision, que les Kohathites étaient spécialement sous ses ordres.
Ne coupez pas la tribu des familles des Kohathites. Le mot tribu (shebet) est utilisé ici de manière inhabituelle, non pas dans le sens de tribus, mais de remue-ménage. Peut-être que Lévi était lui-même un microcosme de tout Israël, de même ses familles se classaient-elles en tribus; et sans doute ils sont restés plus distincts que les familles de toute autre tribu. La signification de la commande est clairement celle-ci: "Veillez à ce que les Kohathites ne soient pas coupés par négligence ou manque de considération de votre part; et la forme de la commande," ne coupez pas, "exprimait le plus catégoriquement l'avertissement, que si un mal survenait aux Kohathites que les prêtres auraient pu empêcher, ils en seraient responsables devant Dieu. Nul doute, en fait, les Kohathites s'inspireraient de la conduite des prêtres: s'ils étaient irrévérencieux et insouciants, les Lévites seraient les mêmes, et tôt ou tard présumeraient et, présumant, mourraient.
Faites-leur ainsi, c'est-à-dire; exactement comme indiqué dans Nombres 4:5.
Ils n'entreront pas pour voir quand les choses saintes seront couvertes. Cette traduction est contestée. Le mot rendu "sont couverts" est l'infinitif de Piel de bala, avaler, et ainsi détruire. Cela peut signifier l'extrême rapidité avec laquelle les choses les plus saintes ont été cachées à la vue et retirées du toucher, de manière à devenir, pour ainsi dire, inexistantes pour le temps. Ainsi les syriaques, les arabes, les samaritains et les targums d'Onkelos et de Palestine. D'un autre côté, cela peut être une expression proverbiale, «dans une hirondelle, à une gorgée», c'est-à-dire; "pour un instant", comme dans Job 7:19. Et donc la Septante, ἐξάπινα, et la plupart des savants modernes. Quelle que soit la manière, cependant, nous la prenons, la phrase, " ils n'entreront pas pour voir, "semble limiter l'interdiction sous peine de mort à l'acte délibéré d'entrer dans le tabernacle par curiosité pendant le processus d'emballage des choses saintes. Le cas des hommes de Bethshemesh, donc (1 Samuel 6:19), ne rentre pas dans la lettre de cette loi, bien que dans son esprit. La commande, ainsi limitée, est sans doute un ajout à la commande précédente de ne pas Si c'était la volonté de Dieu de se couvrir de ces symboles sacrés de sa présence et de son culte avec une terrible sainteté, il est évident qu'il était tout autant tenu de les défendre contre les irrévérencieux. indiscret de l'oeil contre le contact irrévérencieux de la main, et le indiscret ici interdit aurait été clairement volontaire et inexcusable.
Ils porteront les rideaux, etc. . En plus de ceux-ci, les Gershonites portaient toutes les tentures appartenant au tabernacle et à la cour extérieure, à la seule exception du «voile» qui était enroulé autour de l'arche.
Et leurs cordes, et tous les instruments de leur service. En prenant ce verset en relation avec Nombres 4:37, nous devons comprendre le mot "leur" comme s'appliquant aux choses mentionnées dans le verset précédent. Les Mérarites portaient les cordes, ch. des tentures de la cour.
Sous la main d'Ithamar, de même que les Mérarites. Il avait déjà été engagé dans la supervision de la construction du tabernacle (Exode 38:21).
C'est la charge de leur fardeau, à savoir; toutes les parties solides du tissu du tabernacle et de sa cour; de loin le fardeau le plus lourd, et donc attribué au plus grand nombre.
Vous calculerez par nom les instruments de la charge de leur fardeau. Cette injonction ne se produit qu'ici. La Septante les a «numérotés par leur nom et tous les articles qu'ils portent». Peut-être que les parties solides du tissu ont été numérotées pour faciliter la mise en place et, par conséquent, ont été attribuées chacune à son propre porteur.
Ceux qui en ont été dénombrés étaient huit mille cinq cent quatre vingt. Le recensement de chaque famille est décrit sous la même forme de mots avec beaucoup de particularité. Sans doute a-t-elle été menée avec une extrême sollicitude, car faite dans un but particulièrement sacré et important. Les résultats sont remarquables à plus d'un titre. Le tableau suivant présente les effectifs de chaque famille au-dessus d'un mois et entre trente et cinquante ans.
Kohath
8600
2750
pour cent
32
Gershon
7500
2630
"
35
Merari
6200
3200
"
51
Total
22 800
8580
"
38
La première conclusion qui découle naturellement de ces chiffres est qu'après tout, la numérotation doit avoir été faite par dizaines, et non par des individus. Comme il était impossible que 3000 personnes puissent être employées pour porter les différentes parties du tabernacle, il se peut que chaque groupe de dix ait entrepris une unité de responsabilité. La deuxième considération est que la moyenne des hommes entre trente et cinquante en tout Levi est plus élevée que ne le montrent les statistiques modernes (on dit qu'elle est de vingt-cinq pour cent. Maintenant dans l'ensemble de la population), bien que pas très matériellement. La troisième est que cette moyenne est très inégalement répartie, atteignant une proportion des plus remarquables dans le cas de Merari. Il est bien clair que quelque chose a dû perturber les chiffres relatifs entre les Mérarites et les autres familles. Il a été suggéré que le petit nombre de lévites mâles en général, et le petit nombre de kohathites mâles, entre trente et cinquante surtout, peuvent avoir été causés par de lourdes pertes encourues dans l'exécution de la sentence divine sur les adorateurs du veau d'or (Exode 32:1). Mais-
1. La lente augmentation de Lévi a continué à être très observable jusqu'à l'époque de David; tandis que les autres tribus sont passées de 600 000 à 1 300 000, il n'a augmenté que de 38 000 (1 Chroniques 23:3).
2. La moyenne des hommes de plus de trente ans est déjà plus élevée chez les Kohathites qu'on aurait pu s'y attendre; c'est la grandeur du nombre, pas la petitesse, qui doit être expliquée.
3. C'est Merari, et non Kohath, qui se distingue nettement des deux autres: il y a peu de différence entre Kohath et Gershon. Il est évident que quelque chose a dû arriver à la tribu de Lévi, et en particulier à la famille de Merari, pour réduire très fortement le nombre de naissances au cours des trente dernières années. Nous ne savons pas quelles étaient les causes, ni pourquoi elles auraient dû peser beaucoup plus lourdement sur une tribu, ou une famille, que sur une autre; mais il est facile de voir que beaucoup de ces causes peuvent avoir agi et agi de manière inégale sous la cruelle tyrannie de Pharaon. Les enfants peuvent avoir été systématiquement massacrés, ou les mariages peuvent avoir en grande partie cessé, alors que Moïse était au pays de Madian. Si c'était généralement le cas, cela diminuerait beaucoup le total estimé de la nation, et encore plus les difficultés estimées de la marche.
Ainsi furent-ils comptés de lui. Littéralement, «et son rassemblement». Il peut avoir le sens qui lui est donné dans l'AV, ou il peut être traduit par «choses rassemblées», c'est-à-dire; choses qui lui ont été assignées dans le rassemblement, et lues avec les mots précédents, "Chacun à son service, et à son fardeau, et ses choses rassemblées."
HOMÉLIE
DEVOIRS DU MILITANT DE L'ÉGLISE
Dans ce chapitre, nous avons, spirituellement, certains devoirs de l'Église sur le chemin du ciel en ce qui concerne la foi et le culte, et l'esprit dans lequel les questions de religion doivent être conduites. Considérez donc -
I. QUE LA RÈGLE DIVINE DANS LES SOINS DU SANCTUAIRE ÉTAIT UNE RÉGLE DE DISTRIBUTION. Chaque famille au sein de la tribu, chaque groupe au sein de la famille, peut-être chaque individu du groupe, avait son propre «fardeau». Kohath n'a pas interféré avec Merari, ni Merari n'est entré en collision avec Gershon. Même ainsi, dans tous les travaux religieux et ecclésiastiques, la distribution est la règle de l'Évangile, le Saint-Esprit se divisant individuellement à chacun comme il veut (1 Corinthiens 12:1, passim; Éphésiens 4:11). Et notez que cette répartition n'a pas été faite selon une quelconque supériorité que nous connaissons, mais plutôt l'inverse. Lévi lui-même était de loin la plus petite des douze tribus, et Merari était de loin la plus grande (pour le but en question) des trois familles. Même ainsi, sous l'Évangile, aucune règle de prééminence humaine ne restreint la distribution divine des dons et des fonctions; au contraire, le premier sera le dernier et le dernier le premier.
II. QUE TOUT LE TISSU DU TABERNACLE DOIT ÊTRE CONTINUELLEMENT PRÉPARÉ EN MORCEAUX ET RECONSTRUIT, au fur et à mesure que l'hôte avançait dans son chemin. Même ainsi, dans les progrès de l'Église du Christ, la forme extérieure et le cadre de la religion doivent être constamment reconstruits avec un travail incessant. Pour chaque siècle suivant, pour chaque nouvelle génération qui apparaît, pour chaque nouvelle nation ajoutée à l'Église, le tissu de sa foi et de son culte doit être construit dès le début. Sinon, la religion, comme le tabernacle, resterait loin derrière, le monument vide d'une foi abandonnée.
III. QUE, D'AUTRE PART, LE MEUBLE DU TABERNACLE ET SES PARTIES CONSTITUANTES, BIEN PERPETUELLEMENT RECONSTRUITES, RESTENT ENCORE IDENTITEMENT LES MEMES. Rien de perdu, rien d'ajouté. Même ainsi, les éléments de notre foi et de notre adoration doivent rester les mêmes d'une époque à l'autre; rien de vraiment ancien rejeté, rien de vraiment nouveau introduit. "La foi une fois (pour toutes) livrée aux saints." Adoration primitive et apostolique. Aussi fraîche que soit l'assemblage, la substance est éternellement la même.
IV. QUE TANT QUE TOUT LE TISSU DOIT ÊTRE TRANSPORTÉ AVEC UN GRAND SOIN ET UNE RÉVÉRENCE, LES SOINS LES PLUS SOLIDES ET LA RÉVÉRENCE LA PLUS PROFONDE ONT ÉTÉ RÉSERVÉS À CES SAINTS CHOSES QUE LE TISSU ENFONCERA. Même ainsi, tout ce qui fait partie de notre religion, revendiquant une autorité divine, doit être transmis et exécuté avec soin et respect; mais ce sont les quelques faits et vérités centraux de la révélation sur lesquels la vénération aimante et l'extrême sollicitude des enseignants et des gens chrétiens doivent se concentrer.
V. QUE PARMI CELLES-CI, L'ARCHE ÉTAIT PREMIÈREMENT ET PREMIÈRE, ayant trois couvertures. remorqueurs, et se distinguant extérieurement aussi par son tissu bleu. Même ainsi, c'est l'incarnation de Dieu dans le Christ - la doctrine d'Emmanuel, Dieu avec nous - qui est avant toute autre chose précieuse et sainte, à garder avec le soin le plus respectueux et le plus jaloux, à se distinguer ouvertement avec l'honneur le plus évident. . Et note
(1) que comme le propitiatoire, reposant sur l'arche et formant son couvercle, était transporté partout où l'arche allait et partageait tout son honneur, de même la doctrine de la propitiation et de Dieu s'est réconciliée avec les hommes, se reposant comme elle le fait. essentiellement sur la doctrine d'Emmanuel - Dieu avec nous - est toujours emporté avec lui et honoré par lui. Et note
(2) que comme le bleu est la couleur du ciel, de même le revêtement extérieur bleu de l'arche (seul) peut signifier que le plus grand effort des enseignants de l'Église devrait être de présenter la doctrine de Dieu en Christ devant les hommes afin qu'elle apparaisse. vêtu d'amour et de beauté célestes.
VI. QUE LE PAIN DE VOILE N'ÉTAIT PAS PERMIS DE ÉCHOUER DE SA TABLE MÊME PENDANT LE VOYAGE, mais était soigneusement placé dessus et ainsi transporté, et répondait ainsi à son nom de «pain continu». Même ainsi, il est certain que le «Pain vivant qui est descendu du ciel» doit être avec l'Église comme sa «large continuelle» dans toutes ses marches. Mais on considère plus communément que le pain de proposition dans ses douze pains représente tout le peuple de Dieu, dans toutes ses sections, comme toujours présent à l'œil de Dieu. et toujours rappelé avant lui pour de bon; auquel cas cela mettrait l'accent sur la vérité que nous devons, sans aucune interruption, être en souvenir miséricordieux devant Dieu, de peur de mourir. Et note
(1) que comme le pain de proposition sur la table était recouvert d'un tissu d'écarlate, qui est la couleur du sang expiatoire, cela peut signifier qu'il est couvert par et, pour ainsi dire, vu à travers le sang précieux du Christ que l'Église, dans tout son travail, se souvienne pour de bon devant Dieu. Et note
(2) que comme l'arche et la table étaient plus honorées dans leurs couvertures que les autres, bien que l'arche surtout, cela peut laisser entendre que les deux doctrines les plus honorables dans la foi sont celles du Christ et de son Église, c'est-à-dire ; de Dieu en Christ et de Christ en nous; Dieu présent avec nous à travers le Christ, et nous nous présentons devant Dieu à travers le Christ (Jean 17:20, Jean 17:26).
VII. QUE LES FILS DE KOHATH ONT PORTER CES SAINTS CHOSES, MAIS NI POUR LES TOUCHER NI POUR ALLER LES VOIR UN INSTANT, DE NE PAS MOURIR. Même ainsi, les saints mystères de l'Évangile doivent toujours être portés en avant, mais ni être traités avec une insouciance irrévérencieuse ni pénétrés avec une curiosité irrévérencieuse, sinon ils deviennent la saveur de la mort plutôt que de la vie. Il est en effet vrai qu'en Christ «le voile est ôté», et que maintenant l'Évangile est ouvertement déclaré à toutes les nations; mais il est également vrai, quant à ses doctrines centrales, que l'irrévérence volontaire et la vaine curiosité sont accompagnées de punitions plus sévères, parce que purement spirituelles, maintenant qu'alors. Il n'est pas possible que quiconque soit sauvé par la foi s'il manipule la foi avec une familiarité grossière, comme n'ayant rien de sacré pour lui, ou avec une froide curiosité, par simple intérêt intellectuel (cf. Matthieu 21:44; Luc 2:34; 2 Corinthiens 2:16. Cf. aussi 1 Corinthiens 11:29, 1 Corinthiens 11:30).
VIII. QUE LES PRÊTRES ONT ÉTÉ CHARGÉS DE NE PAS "COUPER" LES KOHATHITES, c'est-à-dire; NE PAS CAUSER LEUR MORT EN LEUR DONNANT UN EXEMPLE OU UNE OCCASION D'IRRÉVÉRENCE DANS LEUR TRAVAIL NÉCESSAIRE SUR LES CHOSES SACRÉES QUI SERAIENT FATALES POUR EUX. Même ainsi, une énorme responsabilité incombe à tous ceux qui sont placés sur les autres dans le Seigneur, en particulier à l'égard de ceux qui sont nécessairement amenés en contact extérieur avec la religion. Ceux qui, en tant que gardiens de trésors sacrés, donnent l'exemple d'irrévérence à ceux qui leur sont associés, ou leur donnent l'impression d'une incrédulité secrète dans ce qu'ils prêchent ou administrent (une impression à quelle vitesse attrapés!), Seront tenus responsables de toutes les âmes. cela peut périr ainsi. Comme il est misérablement vrai que «plus l'Église est proche, plus loin de Dieu»; qu'aucun n'est aussi endurci que ceux dont les devoirs extérieurs concernent le maintien du culte public; qu'aucune famille n'est aussi notoirement irréligieuse que celles des dignitaires de l'Église et d'autres ministres de Dieu! Et cela ne tient pas plus au danger subtil résultant de la familiarité avec les formes de religion, qu'au danger plus subtil découlant de la conduite et de l'humeur irrévérencieuses et imprudentes des ministres de la religion. Combien de fois cela, par leur comportement à la maison ou en congé, laissent-ils une impression d'incrédulité ou d'indifférence, qu'ils ne ressentent pas vraiment, sur leurs familles, leurs dépendants, leurs subordonnés! Quelle terrible responsabilité d'un tel homme! Il a «coupé» les âmes qui étaient presque à sa charge du peuple de Dieu. Le souffle empoisonné de son irrévérence a gâché leur avenir éternel. Et cela est vrai, dans sa mesure, des pères, des maîtres, tous ceux qui mènent la religion des autres. Et notez qu'Aaron et ses fils ne pouvaient échapper à la responsabilité de toute catastrophe parmi les Kohathites qu'en faisant exactement ce que le Seigneur avait ordonné en la matière (voir Nombres 4:19), même si nous ne peut échapper à la responsabilité de la perte d'autres âmes qu'en suivant exactement les préceptes divins; si nous nous permettons de nous en éloigner, les autres, par notre exemple, s'en écarteront davantage: nous sommes les gardiens de nos frères à l'extrême portée de notre exemple.
HOMILIES DE W.BINNIE
NUL NE PEUT PORTER LES NAVIRES DU SEIGNEUR MAIS LEVITES À LEUR MEILLEUR
Depuis le don de la loi jusqu'à la construction du temple de Salomon, un espace d'environ 500 ans, le Seigneur à aucun moment "n'a habité dans aucune maison, mais a marché dans une tente et dans un tabernacle" (2 Samuel 7:6). Le sanctuaire était une tente mobile, et une partie principale des affaires des Lévites, la fonction la plus honorable qui leur était assignée, était de le transporter d'un endroit à l'autre. Moïse, qui réglait si exactement l'ordre de toutes les tribus, tant pour la marche que pour le campement, n'a pas omis de nommer à chaque division des Lévites son devoir par rapport au tabernacle et à son mobilier sacré - ce que chacun devait porter, et dans quel ordre ils devaient planter leurs tentes. Dans ce chapitre de règlements détaillés, un intérêt particulier est attaché à la loi relative à la PÉRIODE DE SERVICE DES LEVITES pour porter le tabernacle. Il était de trente ans à cinquante ans (Nombres 4:3, Nombres 4:23, Nombres 4:30). Cela doit être pris avec Nombres 8:24, où l'âge d'entrée en service est fixé à vingt-cinq ans. L'explication de cet écart apparent est sans aucun doute que les cinq premières années étaient une sorte d'apprentissage. Certaines autres sortes de travaux sur le tabernacle que les Lévites pourraient faire entre vingt-cinq et trente, et ceux-ci qu'ils pourraient continuer à faire, autant que leur force servait, longtemps après cinquante; mais sauf entre trente et cinquante, ils ne pouvaient pas porter le tabernacle et ses ustensiles. Lorsque David a donné à l'arche une demeure permanente à Jérusalem, et le service des Lévites a été réajusté en conséquence, l'âge pour entrer en service a été abaissé à vingt, et à ce moment-là, il s'est tenu par la suite (voir 1 Chroniques 23:27; Esdras 3:8). Le principe qui sous-tend la loi est toujours le même. Le service de Dieu, surtout dans ses parties les plus sacrées, exige et mérite le meilleur de nos années, notre force, nos affections. Son âme désire le premier fruit mûr. Il y a trois erreurs dans lesquelles les hommes sont susceptibles de tomber dans cette affaire de service; Je parle plus particulièrement du service officiel.
1. Certains y entrent trop jeunes. Aucune ligne dure et rapide ne peut être tracée pour tous les hommes et pour chaque service. Un type de service exige une plus grande maturité qu'un autre, et un homme mûrit plus tôt qu'un autre. Mais la règle ici prescrite aux Lévites est bonne pour la moyenne des cas. Pour ne parler que du ministère chrétien: peu d'hommes de moins de vingt-cinq ans sont mûrs pour cela, et des lieux de confiance spéciale exigeraient un homme de trente ans. Un baste excessif n'est ni respectueux ni sûr. Le premier sermon de notre bienheureux Seigneur n'a été prêché qu'après «qu'il a commencé à avoir environ trente ans» (Luc 3:23); un exemple touchant et des plus suggestifs.
2. Certains retardent la saisie, ils sont trop vieux. Ceci est le plus souvent observé dans le service non officiel. Beaucoup d'hommes, non dépourvus de piété, pensent qu'il leur incombe de se consacrer tellement entièrement aux «affaires» qu'ils n'ont pas le temps pour autre chose. Travail d'église, travail de mission à domicile, services de charité, participation à ceux-ci qu'ils attendent avec impatience comme emploi de leurs loisirs, après qu'ils se seront retirés des affaires. Au mieux, cela consiste à donner au Seigneur non pas les prémices, mais les glanages. On constatera qu'en règle générale, ce ne sont pas ces ouvriers tardifs que Dieu honore comme étant les plus utiles. Il honore plutôt ceux (Dieu merci, ils sont nombreux et de plus en plus nombreux) qui lui consacrent une bonne partie de leur force lorsqu'ils sont à leur apogée.
3. Certains ne savent pas quand il est temps pour eux de démissionner. La période de service actif des Lévites, qu'elle commence à trente, vingt-cinq ou vingt ans, se termine toujours à cinquante. Non pas que la loi les ait chassés du sanctuaire à l'expiration de leur mandat; cela aurait été de la cruauté envers les hommes qui ont aimé le service. Ils peuvent encore fréquenter le sanctuaire et effectuer des offices occasionnels (voir Nombres 8:26). Mais après cinquante ans, ils ont cessé de faire partie du personnel régulier. Ici aussi, la règle doit être appliquée à l'Église chrétienne avec discrimination. Pour les services qui sont typiquement mentaux et spirituels, la prime de l'homme ne s'arrête certainement pas à cinquante ans. Néanmoins, le principe à la base de la règle est d'une validité et d'une importance éternelles. L'entretien des Lévites ne cessa pas à cinquante; et tout système ecclésial qui ne prend pas de dispositions permettant à ses ministres de se retirer lorsque leur force échoue est non biblique et défectueux. D'un autre côté, c'est le devoir et la sagesse des serviteurs de l'Église de chercher la retraite lorsqu'ils ne seront plus en mesure de servir le Seigneur avec une nouvelle vigueur. - B.
LE SEIGNEUR DOIT ÊTRE SERVI AVEC PEUR
"LEST THEY DIE:" cette note d'avertissement est souvent entendue dans la loi. Si un homme ou une femme touchait la monture enflammée, c'était la mort (Exode 19:12). C'était la mort si le souverain sacrificateur entrait dans le plus saint un jour sauf un, ou ce jour-là s'il omettait de envelopper le propitiatoire dans un nuage d'encens parfumé (Le Nombres 16:3). C'était la mort si un fils d'Aaron transgressait le rituel, ne serait-ce qu'en officiant dans d'autres vêtements que les vêtements désignés (Exode 28:43). Dans le même ordre d'idées, cette loi en Nombres fait que tout Lévite commun touche à la mort ou regarde les choses saintes jusqu'à ce que le prêtre les ait emballées dans leurs enveloppes épaisses (versets 19, 20; cf. Nombres 1:51; Nombres 3:10). L'exemple d'abord de Nadab et d'Abihu, puis de Koré et de sa compagnie, a montré que ces menaces étaient prononcées avec sérieux. Nous ne pouvons pas nous étonner qu'après avoir entendu et vu tout cela, le peuple a été frappé de terreur et a crié à Moïse: «Nous périssons, nous périssons, nous périssons tous. Quiconque s'approche de quelque chose du tabernacle du Seigneur mourra. sommes-nous consumés par la mort? " (Nombres 17:13).
I. CETTE CARACTÉRISTIQUE DE LA LOI VOUS AIDERA À COMPRENDRE LES TERMES DÉPRÉCIATOIRES DANS LESQUELS IL EST SI SOUVENT MENTIONNÉ DANS LE NOUVEAU TESTAMENT, en particulier par l'apôtre Paul. La loi était "le ministère de la mort et de la condamnation" (2 Corinthiens 3:7, 2 Corinthiens 3:9); il "produit la colère" (Romains 4:15); il respirait un "esprit de servitude" et de peur (Romains 8:15); il "sexué à la servitude" (Galates 4:24); c'était "un joug intolérable" (Actes 15:10). Non pas que tout le contenu du Pentateuque relève de cette description. Une grande partie de la promesse a été prononcée en présence de la montagne de la loi. Mais que la loi soit prise seule, et que les vérités évangéliques annoncées par son rituel soient exclues de la vue, et ne répond-elle pas aux descriptions désobligeantes? C'était plein de colère, de condamnation, de peur. Nul doute qu'il y avait un élément de grâce même dans l'alliance du Sinaï. Cela a été un bienfait pour Israël lorsque le Seigneur leur a donné les commandements, a dressé son tabernacle au milieu d'eux et leur a permis de s'approcher dans les conditions du rituel. Néanmoins, les conditions étaient dures et terribles; nous pouvons bien remercier Dieu de les avoir supprimés. Ils sont totalement abolis. Le voile est déchiré de haut en bas; le joug est cassé; nous avons reçu l'esprit d'adoption, pas l'esprit de servitude de nouveau à craindre; nous avons l'audace d'entrer dans le plus saint.
II. RIEN DE CE QUI A ÉTÉ DIT N'IMPLIQUE QUE LA LOI LÉVITIQUE N'ÉTAIT VRAIMENT PAS Digne de la sagesse ou de la grâce de Dieu. Pour le moment présent, c'était la meilleure chose qui pouvait être. Certaines vérités de première importance que les hommes oubliaient partout: entre autres, la sainte majesté de Dieu; que la communion avec Dieu est pour l'âme de l'homme le souffle même de la vie; cet homme est un pécheur pour qui il n'y a ni rémission, ni accès, ni expiation. Ces leçons que la loi était censée et apte à enseigner. Il a enseigné ces leçons, les brûlant dans la conscience de la nation. La loi n'était pas l'évangile, mais elle a conduit à l'évangile. Un service au-delà de tout prix.
III. NI N'A LE BUREAU BÉNÉFICIAIRE DE LA LOI CESSÉ AVEC L'AVENT DU MEILLEUR TEMPS. Les hommes sont prêts à abuser de la grâce de Dieu, à donner refuge au libertinage sous prétexte de liberté chrétienne. Si vous en doutez, cherchez bien votre propre cœur. Quel est le remède? On la trouve parfois dans la verge de la providence affligeante de Dieu, parfois dans la discipline de recherche de la loi. Car la loi, bien que dans sa lettre abrogée, demeure à jamais dans sa substance. Nous ne sommes pas tenus - nous ne sommes pas libres - de tuer les offrandes pour le péché ou de brûler de l'encens. Mais nous sommes tenus de ruminer sur la loi du sacrifice et de l'intercession. Le rituel lévitique nous appartient en ce sens autant qu'il a jamais appartenu aux Juifs. Il nous avertit de la vénération due à Dieu. Il accueillera une certaine audace filiale, mais une insignifiance présomptueuse avec sa majesté et sa sainteté il ne souffrira pas. Si nous voulons être acceptés, nous devons adorer Dieu avec révérence et crainte pieuse, car notre Dieu est toujours un feu dévorant (Hébreux 12:29). - B.
HOMILIES PAR E.S. PROUT
LES RISQUES D'UN SERVICE DISTINGUÉ
Les fils de Kohath avaient le plus honorable des devoirs assignés aux Lévites, en étant autorisés à porter les vases sacrés du tabernacle. Mais ils furent ainsi exposés à des tentations et des périls dont leurs frères les moins favorisés étaient exempts. Toucher ou même voir les choses saintes était la mort. Des tentations similaires, à celles chargées d'un service distingué dans l'Église de Dieu, peuvent surgir de:
I. CURIOSITÉ. Illustrer du péché des hommes de Bethshemesh (1 Samuel 6:1). Les hommes amenés par leurs devoirs en contact étroit avec les mystères divins peuvent céder à la curiosité des spéculations non autorisées auxquelles les esprits ignorants et rampants ne sont pas exposés (cf. Colossiens 2:18). Illustrer à partir de spéculations sur la Trinité, l'incarnation, ou les enquêtes inutiles de certains des scolaires sur les anges, etc. Précaution applicable aux spéculations théologiques d'aujourd'hui (Deutéronome 29:29).
II. LÉGÈRETÉ. Un mépris irréfléchi des injonctions strictes de Dieu, par un prêtre (Nombres 4:18, Nombres 4:19) ou un Kohathite, pourrait ont été fatales. Alors maintenant, ceux qui doivent constamment faire face aux choses divines sont en danger d'irrévérence à cause de leur insouciance. Par exemple; Les ministres chrétiens, qui doivent constamment prier et prêcher, dans le cadre de leur service pour Dieu. Les chrétiens qui ont une réputation de sainteté au-dessus de leurs frères ont besoin d'une révérence particulière, de peur de devoir gérer les choses divines d'une manière familière et non autorisée. Appliquez-vous à certaines habitudes du culte public moderne tendant à une triste irrévérence.
III. MÉFIANCE. Illustrer à partir du péché d'Uzzah (2 Samuel 6:6, 2 Samuel 6:7). Nous sommes donc mis en garde contre l'utilisation de moyens illégitimes pour soutenir la cause de Dieu que nous pensons être en danger. Il ne faut pas recourir aux méthodes charnelles pour défendre les vérités spirituelles. Certains des serviteurs les plus dévoués du Christ ont profané l'arche de Dieu, quand ils la croyaient en danger, en la touchant et en la soutenant par des supports que Dieu n'a jamais sanctionnés. Par exemple; persécutions au nom de la vérité de Dieu. Attention à ceux qui s'appuient maintenant sur les alliances du monde et sur l'esprit d'État au nom de l'Église de Dieu. Face à de tels périls, nous pouvons être préservés par l'esprit de
(1) une profonde humilité, au privilège de pouvoir s'approcher si près et de traiter les mystères de Dieu (Éphésiens 3:8; Hébreux 12:28, Hébreux 12:29);
(2) obéissance révérencielle à chaque élément des instructions que Dieu nous a données (1 Chroniques 15:12, 1 Chroniques 15:13; Psaume 119:128);
(3) une confiance intrépide dans le Seigneur Jésus-Christ, qui a gardé son Eglise jusqu'à présent, nous sauve et qui protégera son peuple et sa vérité par sa propre puissance jusqu'à la fin (2 Timothée 4:18) .— P.
HOMILIES DE D. YOUNG
LES LEVITES ET LA REGULATION DE LEURS FONCTIONS
Une tribu a été mise à part à la place du premier-né de tout Israël, et à cette tribu est confié le service du tabernacle. La nature et la distribution de ce service sont maintenant placées devant nous. Remarque-
I. LE REGARD DU PRINCIPE D'HÉRITAGE. De même que les tribus avaient leur place désignée autour du tabernacle, de même les trois grandes divisions naturelles de la tribu de Lévi y avaient leur place désignée. Ainsi, au service de l'Église du Christ, il doit toujours y avoir quelque chose de correspondant à cette division naturelle de Lévi. Le grand Chef a donné des apôtres, des prophètes, des évangélistes, des pasteurs et des enseignants. Il y a toujours des chrétiens plutôt que d'autres qui peuvent être considérés comme des enfants spirituels de certains dans la génération spirituelle qui les a précédés, ceux sur lesquels le manteau du prophète peut tomber, comme celui d'Élie sur Élisée.
II. LES LIMITATIONS DE SERVICE. Aucun Lévite ne pouvait faire le travail d'un prêtre oint. Les Kohathites devaient porter les choses du lieu saint, mais ils ne devaient pas les voir ni les préparer pour le déplacement. Il y avait un gouffre de différence entre Aaron et le plus noble des Kohathites, bien qu'ils appartenaient à la même tribu. Donc entre le Christ et même le meilleur de son peuple. Il y a tant de choses à nous lier à notre Seigneur, tant à le révéler comme marchant sur le même plan, que nous ne pouvons pas être trop prudents pour nous souvenir des différences entre nos services, humbles même les plus honorables d'entre eux, et ce glorieux particulier service où Christ est prêtre et expiation en un. Les limites de l'âge. Aucun moins de trente ans, aucun plus de cinquante ans. À vingt ans, un homme peut avoir la force et le courage de se battre (Nombres 1:3), mais dix ans de plus doivent passer au-dessus de sa tête avant d'être jugé avoir la sobriété et la sédentarité nécessaires pour service du tabernacle. Puis à cinquante ans, il prend sa retraite. Dieu a de la considération pour la force défaillante. Les fardeaux du tabernacle doivent être portés, c'est pourquoi Dieu prévoit que les porteurs seront forts. Il y avait constamment des accessions fraîches et, on peut le supposer, souvent désireuses à la limite la plus jeune du service. Jésus avait environ trente ans lorsqu'il est entré dans sa vie publique (Luc 3:23), et le Baptiste serait à peu près le même. Que ces limitations de Dieu soient considérées par tous ceux qui les concernent. Il y a des devoirs de la virilité que la jeunesse n'a pas l'expérience, ni l'âge la force, d'accomplir.
III. LA SÉCURISATION DU SERVICE PERSONNEL (Nombres 4:19, Nombres 4:49). Seules certaines personnes étaient aptes à faire le travail, mais toutes celles qui l'étaient avaient du travail à faire. Dans l'Église du Christ, l'aptitude à tout, clairement vue, distinctement ressentie, a en elle la nature d'un commandement. Nous n'avons pas à craindre qu'il y ait jamais trop de personnes engagées au service du vrai tabernacle. Il y en avait entre huit et neuf mille à ce premier rendez-vous, mais la promesse du Seigneur court (Jérémie 33:22), mer mesurée, ainsi je multiplierai les Lévites qui me servent. " Nous sommes tous des Lévites maintenant.
IV. LE TRAVAIL ÉTAIT TOUS LES TRAVAUX NÉCESSAIRES. Sans doute un certain honneur attaché aux Kohathites, mais un grand risque l'accompagnait; et après tout, l'honneur était plus aux yeux des hommes que de Dieu. Tout ce qu'il faut faire pour lui est honorable. La moindre cheville ou corde ne devait pas être laissée pour compte, pas plus que l'arche elle-même. Il devrait y avoir un esprit d'humble joie et de gratitude en nous parce que nous sommes dignes de faire quoi que ce soit pour Dieu. Tout est nécessaire pour constituer la perfection du service. Pour tout le corps, le petit doigt est aussi nécessaire que le cerveau complexe et puissant. Pour la circulation du sang, les capillaires sont aussi nécessaires que les grandes artères et veines. Dieu ne demande aucun travail superflu de notre part. Il n'a pas de simples ornements dans l'Église. Si une chose n'est pas utile, ce n'est pas un ornement, quelle qu'en soit la décoration.
Application: - Trouvez votre travail et votre charge. Chacun a son propre fardeau (φορτίον) à porter. Personne d'autre que vous ne peut porter votre fardeau. Cherchez votre place. Prenez le plus bas, alors vous arriverez assurément à temps au bon. La place la plus basse dans le service du tabernacle est meilleure que la place la plus élevée parmi les impies (Psaume 84:10). - Y.
SANCTITES INTÉRIEURES D'ISRAËL (Nombres 5:1, Nombres 6:1).
Nombres 5:1: SUPPRESSION DE L'UNCLEAN.
Nombres 5:5: RESTITUTION DU TRESPASS,
Nombres 5:11: JEALOUSY PURGED.
Nombres 6:1: NAZARITES DÉDIÉS.
Nombres 22-27: BÉNÉDICTION DU PEUPLE.
Si ces parties de la législation divine sont liées au récit environnant
(1) par un ordre du temps, comme ayant été donné à ce stade, ou
(2) par une harmonie du sujet, comme complétant de son côté intérieur la perfection du camp, ou si
(3) leur insertion ici était en un sens accidentelle, et ne doit pas être expliquée maintenant, doit rester incertaine.
Contre
(1) il faut remarquer qu'il y a une coupure décidée dans l'ordre du temps au début de Nombres 7:1; contre
(2) qu'une grande partie des textes lévitiques aurait pu être ajoutée ici avec une égale convenance.