Leurs épouses] RV « femmes » : mais les instructions concernant les femmes en général ne seraient pas ainsi insérées entre parenthèses. Light-foot et Ellicott traduisent tous deux « diaconesses ». Un tel ordre, qui, il est certain, a vu le jour de très bonne heure, était surtout nécessaire en Orient en raison de la stricte réclusion du sexe féminin, qui était ainsi exclu du ministère des hommes. Les diaconesses ont été admises à leur ordre par l'imposition des mains de l'évêque ('Apost. Const.' iii. 15, viii. 19). Ils n'avaient pas le droit de se marier (can. 15 de Chalcédoine). Leurs devoirs étaient de servir généralement les femmes, d'assister au baptême des femmes, de se tenir à la porte des femmes de l'église, d'agir comme intermédiaire entre le clergé et les femmes ('Apost.

Const.' iii. 15, ii. 26, ii. 57, ii. 26). Il y avait 40 diaconesses attachées à la grande église de Constantinople au temps de saint Chrysostome. L'ordre s'est pratiquement éteint en Occident, peut-être très progressivement, après le Xe siècle, et s'est attardé un peu plus longtemps en Orient. Mais en Occident, il ne s'est jamais complètement éteint dans l'Église de France, où les abbesses bénédictines reçoivent encore aujourd'hui l'ordination de diaconesse. Tant en Angleterre qu'en Écosse, il est maintenant relancé et constitue un canal des plus sains et des plus scripturaires à travers lequel le travail organisé des femmes peut être poursuivi.

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