Les yeux de la jeune fille sont ici comparés à des colombes, sortant de derrière le voile (RV). Comme d'habitude avec les mariées syriennes, ses cheveux ne sont pas tressés, mais pendent lâchement, comme un troupeau de chèvres noires qui paissent le long de la pente d'une montagne et semblent y être suspendus (RV).

Description de ses charmes. son invitation

1-7. Ce petit poème appartient à la classe que les Arabes appellent wasf, dans laquelle sont décrits les charmes de la mariée : ils sont chantés pendant qu'elle s'habille, ou lorsqu'elle s'exhibe dans son costume nuptial, ou le lendemain de la cérémonie. En voici une qui se fait encore entendre en Palestine :

'Oh, ses yeux sont comme la teinte d'encre dessinée par le stylet,
Et ses cheveux, quand elle les a teints au henné, comme des plumes d'oiseaux;
Son nez comme la poignée d'une épée indienne ghtterting ;
Ses dents comme des grêlons, oui, encore plus belles ;
Ses joues comme des pommes roses de Damas ;
Et ses seins de jolies grenades, accrochés à l'arbre ;
Son cou comme celui d'une antilope effrayée ;
Et ses bras en bâtons d'argent pur ;
Et ses doigts acérés comme des plumes d'or.

Continue après la publicité
Continue après la publicité