Le vrai moyen de sanctifier les moments d'excitation, qu'ils soient joyeux ou douloureux. Nous devons faire de l'adoration de Dieu le débouché de notre émotion.

14-16. Afin de comprendre ce passage, autour duquel beaucoup de controverses ont fait rage, nous devons nous rappeler que c'était, et c'est, une coutume juive pour un homme malade de se confesser à un ou plusieurs rabbins. Des règles élaborées pour guider ceux qui reçoivent de telles confessions cliniques se trouvent dans le Talmud. Saint Jacques dit à ses lecteurs que cette coutume devait être poursuivie par les Juifs chrétiens, et que la confession du malade devait être faite au clergé (« prêtres ») de l'Église. Ils devaient alors (1) prier sur lui pour le pardon de ses péchés, et (2) l'oindre d'huile (le remède reconnu, Ésaïe 1:6 ; Marc 6:13 ; Luc 10:34 ).

Par ces moyens, il obtiendrait le pardon de ses péchés et (si c'était la volonté de Dieu) se rétablirait de sa maladie. Il est à peine nécessaire de souligner que la doctrine catholique romaine de l'extrême-onction ne reçoit aucune justification de ce passage. Dans le Livre de prières (« Office pour la visite des malades »), les lignes tracées par saint Jacques sont suivies de près. A un Juif la maladie et le péché étaient associés ( Jean 9:2 ).

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