1-16. La folie de l'idolâtrie.

Cette section de la prophétie est de paternité douteuse. Car ( a ) il introduit une rupture dans le sens ; ( b ) il y a moins de douceur entre les parties que ce que l'on trouve généralement dans les écrits de Jérémie ; ( c ) sa langue diffère considérablement de son utilisation ailleurs, et ressemble étroitement à celle d'Isaïe 40-44; ( d ) l'auteur insiste sur le fait que les faux dieux sont incapables de blesser, alors que Jérémie parle d'ailleurs plutôt d'eux comme impuissants à aider ; ( e ) Ésaïe 44:2 ; Ésaïe 44:4lire comme s'il s'adressait à des hommes qui contemplaient l'idolâtrie autour d'eux, plutôt que coupables de cela eux-mêmes. Pour ces raisons, certains considèrent qu'il s'agit d'un discours prononcé par un auteur inconnu pendant la captivité des exilés à Babylone : cp. la fausse lettre attribuée à Jérémie, qui forme le Jérémie 6 du livre (apocryphe) de Baruch.

Il faut cependant dire, d'un autre côté, que la version des Septante de ce livre, bien qu'omettant beaucoup de ce qui se trouve dans l'hébreu (voir Intro.), contient pourtant ce chapitre.

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