Préceptes pour les jeûnes privés (pas à Saint-Luc). Notre Seigneur ne dit rien des jeûnes publics, car quand tout le monde jeûne, il y a peu de tentation à la vaine gloire. A l'époque de notre Seigneur, il n'y avait pas plus de cinq (ou six) jeûnes publics (voir ci-dessous), mais les Juifs stricts, en particulier les Pharisiens, avaient l'habitude de jeûner aussi le jeudi (le jour où Moïse est monté sur le mont Sinaï), et le lundi (le jour où il est descendu) : voir Luc 18:12. Les vaniteux jeûnaient encore plus souvent que cela, et prenaient soin de le signaler. Un jeûneur ne se lavait pas, ne se baignait pas, n'oignait pas le corps, ne se rasait pas la tête, ou ne portait pas de sandales, mais plaçait des cendres sur sa tête, « défigurant ainsi son visage ». Il a été dit d'un certain Rabbi Josué que « tous les jours de sa vie, son visage était noir à cause de ses jeûnes ». Les chrétiens sont dirigés par notre Seigneur lorsqu'ils jeûnent en privé, pour cacher le fait, de peur qu'ils ne soient coupables d'ostentation. Cet ordre ne s'applique pas aux jeûnes publics ordonnés par l'autorité légitime. En de telles occasions, les chrétiens devraient jeûner publiquement, à la fois comme une expression extérieure d'obéissance et pour encourager ceux qui ont peur du ridicule. Tout jeûne excessif qui blesserait le corps ou interférerait avec le bon exercice des devoirs sociaux est contraire au christianisme. Les personnes strictement sobres ou tempérées peuvent jeûner très peu quant à la quantité de nourriture, mais il leur est loisible de jeûner quant à sa qualité. Jeûner, c'est aussi s'abstenir des indulgences et des amusements habituels et licites, autant qu'on peut le faire dans la charité et sans attirer l'attention indue. Le temps économisé peut être consacré à la prière, à la méditation, à la visite des malades, etc. L'argent économisé par le jeûne doit bien sûr être dépensé en charité. L'objet du jeûne chrétien est (1) de soumettre la chair à l'esprit et (2) d'adapter l'esprit à la dévotion. Un jeûne qui n'est pas joint à la prière et à la dévotion n'est pas un jeûne chrétien. Voir plus loin Les personnes strictement sobres ou tempérées peuvent jeûner très peu en ce qui concerne la quantité de nourriture, mais il leur est loisible de jeûner en ce qui concerne sa qualité. Jeûner, c'est aussi s'abstenir des indulgences et des amusements habituels et licites, autant qu'on peut le faire dans la charité et sans attirer l'attention indue. Le temps économisé peut être consacré à la prière, à la méditation, à la visite des malades, etc. L'argent économisé par le jeûne doit bien sûr être dépensé en charité. L'objet du jeûne chrétien est (1) de soumettre la chair à l'esprit et (2) d'adapter l'esprit à la dévotion. Un jeûne qui n'est pas joint à la prière et à la dévotion n'est pas un jeûne chrétien. Voir plus loin Les personnes strictement sobres ou tempérées peuvent jeûner très peu en ce qui concerne la quantité de nourriture, mais il leur est loisible de jeûner en ce qui concerne sa qualité. Jeûner, c'est aussi s'abstenir des indulgences et des amusements habituels et licites, dans la mesure où cela peut être fait dans la charité et sans attirer l'attention indue. Le temps économisé peut être consacré à la prière, à la méditation, à la visite des malades, etc. L'argent économisé par le jeûne doit bien sûr être dépensé en charité. L'objet du jeûne chrétien est (1) de soumettre la chair à l'esprit et (2) d'adapter l'esprit à la dévotion. Un jeûne qui n'est pas joint à la prière et à la dévotion n'est pas un jeûne chrétien. Voir plus loin autant qu'on peut le faire dans la charité et sans attirer l'attention indue. Le temps économisé peut être consacré à la prière, à la méditation, à la visite des malades, etc. L'argent économisé par le jeûne doit bien sûr être dépensé en charité. L'objet du jeûne chrétien est (1) de soumettre la chair à l'esprit et (2) d'adapter l'esprit à la dévotion. Un jeûne qui n'est pas joint à la prière et à la dévotion n'est pas un jeûne chrétien. Voir plus loin autant qu'on peut le faire dans la charité et sans attirer l'attention indue. Le temps économisé peut être consacré à la prière, à la méditation, à la visite des malades, etc. L'argent économisé par le jeûne doit bien sûr être dépensé en charité. L'objet du jeûne chrétien est (1) de soumettre la chair à l'esprit et (2) d'adapter l'esprit à la dévotion. Un jeûne qui n'est pas joint à la prière et à la dévotion n'est pas un jeûne chrétien. Voir plus loinLuc 9:14 ; Actes 13:2 ; Actes 14:23 ; 2 Corinthiens 6:5 ; 2 Corinthiens 11:27 .

Quels jeûnes ont été observés au temps de notre Seigneur n'est pas tout à fait certain. Un seul jeûne (le Jour des Expiations) était prescrit dans la Loi. Pendant l'exil est née la coutume d'observer quatre jeûnes annuels pour commémorer les calamités de Jérusalem. Celui du quatrième mois commémorait la prise de Jérusalem ( Jérémie 52:6 .), celui du cinquième la destruction de la ville et du Temple ( Jérémie 52:12 ), celui du septième le meurtre de Guedalia ( Jérémie 41:1 ) , celui du dixième le début du siège ( Jérémie 52:4 ). D'origine beaucoup plus tardive fut le jeûne du 13 Adar, censé commémorer le conseil d'Haman de massacrer les Juifs. Dans quelle mesure, voire pas du tout, ces jeûnes ont été observés en Palestine au temps de notre Seigneur, est une question controversée.

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