Commentaire de Joseph Benson
1 Chroniques 13:2
David dit à toute l'assembléeA tout le peuple alors assemblé avec lui à Hébron. Dans le deuxième livre de Samuel (chap. 5. et 6.) cette histoire d'enlèvement de l'arche est mentionnée après la prise de Jérusalem, et les deux premiers combats avec les Philistins, alors qu'ici elle est placée avant ces derniers, et il y a aucune mention du premier. Le cas semble avoir été le suivant : Il y a maintenant un grand et général rassemblement de tout Israël, et David étant maintenant établi sur son trône avec le consentement et les applaudissements universels, il commence par Dieu, et ses premières pensées et soucis concernent la religion, et quel était alors le grand instrument et ornement de celui-ci, l'arche. Et, ayant cette assemblée avec lui, il saisit l'occasion de demander leur avis et leur concours avec lui pour amener l'arche, soit à Hébron, qui était alors la ville royale, soit à Jérusalem, qui, comme il le leur dit probablement, il était résolu à assiéger, et espérait, avec l'aide de Dieu, prendre. Après que cela eut été proposé par le roi et accepté par le peuple, cette grande assemblée fut renvoyée, seuls quelques-uns d'entre eux que David réserva pour aller avec lui contre Jérusalem, ce qu'il fit en conséquence et réussit dans son entreprise.
Mais avant que sa résolution d'aller chercher l'arche puisse être exécutée, les Philistins vinrent et combattirent deux fois avec lui, comme il est rapporté 2 Samuel 5:17 , &c., et ici 1 Chroniques 14:8 , &c. Et après qu'ils eurent été repoussés avec une grande perte et honte, David se mit à l'exécution de ce qu'il avait résolu, et, pour cela, convoqua une autre assemblée générale du peuple. Et ce soit du Seigneur notre Dieu Si cette traduction de l'arche est agréable à Dieu ; envoyons à l'étranger en hébreu, , niphretsa, Sortons et envoyons.Nous sommes maintenant en quelque sorte refoulés en un seul endroit, mais séparons l'assemblée, dispersons-nous et envoyons rapidement et universellement des messagers aux différentes tribus à propos de ce travail. C'est une métaphore tirée de la mer, ou des fleuves, qui, lorsque les rives sont brisées, débordent tout à coup le pays voisin.
Qui sont laissés dans toute la terre d'Israël Par quelle expression il leur rappelle les grandes désolations et les destructions qui leur sont infligées pour leurs péchés ; et conseille donc à ce reste, que Dieu avait si gracieusement sauvé dans et de ces terribles ruines, de se mettre plus sérieusement à chercher Dieu qu'il ne l'avait fait auparavant.