Si ce peuple monte faire un sacrifice à Jérusalem, &c. Tout le peuple d'Israël étant tenu, aux trois grandes fêtes, de monter à Jérusalem ; et en d'autres occasions solennelles, des personnes dévotes s'y rendaient pour offrir des cadeaux et des sacrifices ; il craignait que, s'ils continuaient à y aller, ils ne fussent si épris de la magnificence du temple et de la ville royale, et ne se souvinssent ainsi des actes célèbres de David et de Salomon qui y furent enterrés, comme, peu à peu , pour être aliénés de lui, et ramenés à leur ancienne allégeance à la famille de David. Et il craignait plutôt cela, parce qu'ils se rendaient à Jérusalem et y assistaient au culte divin aurait fourni à Roboam de nombreuses occasions de leur montrer de la gentillesse et de gagner leur affection ; et aux sacrificateurs et aux Lévites, les amis sûrs et fidèles de la maison de David,

Mais quelles que soient les raisons de ses conjectures et de ses appréhensions, et quelles que soient la prudence et la politique qui peuvent apparaître dans son artifice, compte tenu de la providence de Dieu, par laquelle le cœur de tous les hommes et les affaires de tous les royaumes sont gouvernés, et dont il avait vu récemment un exemple si éminent, le cours qu'il a pris était aussi insensé que méchant.

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