Quand il était dans l'affliction, il a supplié le Seigneur son DieuÉtant « privé de son autorité et de sa liberté, isolé de ses mauvais conseillers et compagnons, et de tous ses plaisirs, enchaîné et en prison, sans autre perspective que de finir ses jours dans cette situation misérable, il eut le loisir de réfléchir à ce qui s'était passé. Il se souvint alors sans doute de l'honneur, de la prospérité et des délivrances dont son père avait été favorisé ; sa propre bonne éducation, avec l'instruction et les avertissements des prophètes ; et ses crimes atroces, multipliés et audacieux : et il se souvint que ses misères avaient été prédites par ses fidèles moniteurs. Ainsi, par la grâce spéciale de Dieu, sa solitude et son affliction l'amenèrent à considérer sa propre conduite et son caractère sous un autre jour qu'auparavant, et il se mit à crier miséricorde et délivrance,s'humiliant beaucoup devant le Dieu de ses pères. Scott. L'évêque Hall remarque, à partir de ce verset, la vérité de cette parole du prophète, L' affliction donne la compréhension. « Si la croix ne nous porte pas au ciel, dit-il, rien ne le peut.

A quoi bon le grain, sinon le tranchant de la faucille , avec lequel on le coupe ; le coup de fléau avec lequel il est battu ; le poids et l'usure du moulin, avec lequel il est écrasé ; le feu du four, avec quoi est-il cuit? Dis maintenant, Manassé, avec ton grand-père : Il est bon pour moi que j'aie été affligé ;ton fer t'était plus précieux que ton or; ta prison t'était un logement plus heureux que ton palais ; Babylone était une meilleure école pour toi que Jérusalem. Comme nous sommes insensés de froncer les sourcils devant nos afflictions ! Ceux-ci, quelque sévères qu'ils soient, sont nos meilleurs amis : ils ne sont pas en effet pour notre plaisir, ils sont pour notre profit ; leur enjeu les rend dignes d'être accueillis. Qu'importe l'amertume de cette potion qui nous apporte la santé ?

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